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Entreprises: Le palmarès de "Fortune" confirme le poids des multinationales américaines sur l'économie mondiale

Publié le 22 juillet 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Le magazine américain Fortune publie son traditionnel numéro spécial consacré aux 500 plus grandes entreprises mondiales. « Big is beautiful ».Résumé:

>>> L’an dernier, les ventes totales des 500 plus grosses entreprises mondiales ont augmenté deux fois plus vite que la production de la planète, leurs résultats financiers... cinq fois plus vite. Leurs profits cumulés ont atteint l’équivalent de la production française dans son ensemble.

>>>Il y a maintenant trois entreprises employant plus d’un million de personnes - Wal Mart, la plus grande société de la planète, fait ainsi travailler 1,9 million de salariés.

>>>Dans le Top 10, il y a cinq pétrolières et trois constructeurs automobiles - des industries du siècle passé qui comptent bien perdurer.. Il faut descendre (ou remonter)  au 40ème rang pour trouver des entreprises « hich tech » comme HP ou IBM, plus loin encore Microsoft ou Apple. Les vieilles industries ont encore de beaux restes et un sacré ressort.

 >>> La percée chinoise s’inscrit  dans le thermomètre de Fortune : dans les 500 plus grandes entreprises de la planète, on ne comptait que 11 multinationales chinoises voilà quatre ans. Elles  sont 24 cette année.

>>> Avec 162 entreprises placées, les multinationales américaines continuent, et de loin, à dominer. Sur les 10 plus grosses firmes du monde, cinq sont américaines. Derrière l’Amérique, on retrouve, dans l’ordre: le Japon, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.

>>> Avec 38 de ses entreprises dans les 500 premières mondiales, La France (cocorico !) place, fait mieux que les  Anglais (33) et même (de peu) que les  Allemand (37).En plus, certaines sont leaders dans leur secteur : transport aérien, luxe, BTP, matériaux de construction, grande distribution.

Commentaire RELATIO : Conclusions de ce palmarès ?  Si le « patriotisme économique » est chargé d’ambiguïtés et teinté d’un protectionnisme pernicieux, la nécessité de favoriser l’émergence de « géants » parmi les producteurs européens semble évidente. Ce classement montre également le décalage qu’il y a entre les forces de frappe économique les plus puissantes et l’écho médiatique qui est fait aux entreprises de la « nouvelle économie ».Il importe pour l’Europe de stimuler les industries de haute technologie sans négljger les productions plus traditionnelles et plus lourdes


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