A Bétonsalon, jusqu’au 1er Novembre, mise en correspondance de deux artistes, Didier Marcel et Loïc Raguénès (Il faut ajouter que cette exposition fort bien conçue a été préparée par des étudiantes de Master à Paris 4). Les arbres blancs, tronqués, sur roulettes de Didier Marcel sont floqués, avec une texture grumeleuse.
Bien qu’évidemment factices, ils introduisent dans cet espace d’exposition une matérialité, et, qui plus est, une matérialité rustique, naturelle, nostalgique, que les impressions de Loïc Raguénès aux murs viennent défier.
Raguénès, en digne héritier des pointillistes, néo-impressionnistes et autres divisionnistes, décompose l’image, la déstructure à l’extrême, la réduit à une trame de points blancs ou monochromes, rendant les formes indistinctes, nous forçant à la


C’est une expérience similaire que Loïc Raguénès propose ici, ses formes dialoguant avec les vestiges physiques de Didier Marcel. Au sol, une trame blanche finement tracée guide de l’un à l’autre (voir en haut).

Photos de l’auteur, excepté Bob Dylan, courtoisie de Loïc Raguénès. Didier Marcel étant représenté par l’ADAGP, la photo n°2 sera ôtée du blog à la fin de l’exposition.
