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AC DC l’album Black Ice

Publié le 24 octobre 2008 par Ericlaforge

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Huit ans après Stiff Upper Lip, on est tenté de dire… Enfin !

Il et arrivé ce nouvel album tant attendu. Le souvenir des coups de génie du passé ne permettra pas de dire aujourd'hui que Black Ice est le meilleur album du groupe, mais dans dix ans ? Lorsque le disque aura vécu, lorsqu'il nous aura donné des émotions, lorsqu'il nous aura accompagné pour un moment de vie et marqué des souvenirs comme certains albums précédents. Alors peut être …

A la première écoute, on reconnaît la patte du groupe de hard le plus populaire de la planète. Les riffs de Angus, la voix de Brian qui perce les tympans et puis cette rythmique reconnaissable même par les sourds, simplement aux vibrations qui passent par le sol et vous placent en lévitation à une bonne vingtaine de centimètres du plancher des vaches.

Qui oserait dire que Cliff Williams et Phil Rudd ne composent pas à eux deux la meilleure section rythmique de la planète ? Dans chaque morceau, un rythme implacable qui pousse inexorablement, comme un rouleur compresseur qui ne pourrait s'arrêter.

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A écouter cet album, on retourne 30 ans en arrière, c'est encore l'âge du pouvoir pour les Boys. Le pouvoir d'étonner le monde de la musique en n'ayant rien changé. Nothing, nada, pas de concession. On découvre que AC DC fait du AC DC, au moment ou tellement d'autres formations font d'abord ce que les études marketing ont montré dans quelle direction aller.

Exactement ce qu'on voulait, un nouvel album d'AC DC et on l'a. Un bon nettoyage d'oreilles avec cette putain de bonne guitare. On espère bien que les concerts seront aussi du pur AC DC avec un Angus young déchaîné et son fameux sautillement si particulier, son leg-pumping comme disent les américains.

On espère aussi que Brian Johnson va haranguer la foule. On espère encore une fois, peut-être pour la dernière fois, que AC DC nous fera du AC DC.

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Le principe de refuser que Black Ice soit sur I-tunes montre la détermination du groupe à ne pas devenir un produit de consommation courante, à ne pas devenir une vulgaire canette de soda. “Nous ne faisons pas de singles mais des albums, a dit Angus Young. Les chansons présentes sur nos albums sont un ensemble. Si nous étions sur iTunes, nous savons qu'un certain pourcentage de gens téléchargerait seulement deux ou trois chansons de l'album. Nous ne pensons pas que cela nous représente musicalement.”

La dixième écoute m'a laissé la même impression que la première, j'ai besoin de faire une pause à mi parcourt, la voix de Brian Johnson fini par me fatiguer au-delà de 25 minutes. Le temps de visiter un autre univers musical pour changer l'eau du bocal et c'est avec plaisir que je le retrouve ensuite.

Ce n'est peut être pas encore le meilleur album de AC DC, mais une chose paraît évidente à l'écoute de cet album et des albums sortis depuis deux décennies, AC DC n'a fait aucun mauvais album depuis vingt ans, le groupe n'avait juste pas encore fait un album du niveau de Back in Black.

Avec un peu d'imagination, ne croit-on pas reconnaître la voix de Coverdale sur le début de Stormy May Day ? Ou le rythme d'un ZZ Top sur Decibel ? J'y aime particulièrement la voix de Brian Johnson sur le début. Ou le riff d'un Danko Jones avec Code of the Road sur War Machine ? Ne peut-on pas chanter Highway to Hell sur le refrain de Rockin all the way

Certainement, mais ici tout est plus puissant, plus fort, plus acdceien !

Aprés autant d'écoutes, on comprend pourquoi Rock'n roll train est sorti le premier. Le riff est incroyablement accrocheur. Hier soir encore, un peu comme les petits chiens en plastique sur la plage arrière de certaines voitures, j'avais le pied qui tapotait et des hochements de tête instinctifs.

Les chiens en plastiques en plus, frétillent aussi de la queue.

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