En descendant un vers le sud

Par Daniel Sériot

Issu de vignes cultivées sur un sous-sol de molasses (sortes de grès calcaires, dans cette région) recouvertes de galets roulés, ce vin est un assemblage de cépages vinifiés séparément, et qui seront, après la fermentation malolactique, élevés en foudre sur une durée d’un an.

La bouteille commentée aujourd’hui est la septième de ce millésime bue en 4 ans.

Même si le millésime ne fera pas date à Châteauneuf du Pape, tous les flacons ouverts ont offert une bonne part de plaisir…

Châteauneuf du Pape : Beaucastel1997 (mis en carafe deux heures et dégusté sur 24 heures)

La robe montre un début d’évolution (couleur brune au bord du liseré), dans une teinte générale rubis. Le nez est ouvert net et expressif (sans notes animales), avec des parfums de cerises, de fraises (assez fraîches), de roses, de tapenades, d’épices et d’herbes méditerranéennes. La bouche est assez tendre, en entrée, avec des tannins assez élégants, des sensations légèrement ascendantes, le milieu de bouche est assez bien structuré, même si la trame manque un peu de densité, les saveurs complexes se prolongent dans une finale, de longueur normale, d’un bon équilibre, agréablement épicée. Noté : 15,5