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De haute parlure, tels les coupeurs de route

Par Christian Tortel

Un bandit de grands chemins, de haute parlure,

tels les coupeurs de route… cet érudit nous dit :

« Les langues vivent de truchements habiles,

d’emprunts savants, sauvages ou subtils.

Les passe-frontière trépassent de lourds silences

Ou traversent le Somaliland, le Balouchistan, loin des Disneylands.

Quand poète outrepasse, remuent des accents.

Des citoyens aux armes miraculeuses,

Canons rimés à bout touchant,

lâchent des effusions de paroles profuses et propulsives. »

Le bandit banni louvoie devant l’octroi,

fuit les transes du nationalisme confit,

les quant-à-soi et les biffures de métissures.

Le coupeur chevauche de fières cavales d’oralitures.

Bifurcation ? pile ou face ?

Atterrissages, amerrissages, alunissages. Décalages ?

À l’horizon, des joutes de silex jettent des pointillés d’éclats.

Armure de paon, effet papillon,

papilles en attente, insuperposables à des guingois de limules,

reflets liquides de lentilles de phare.

Fleurissent des lentisques bringuebalants.

Au loin… îles… ailes…

Sans limite connue.

éé

éé


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