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le temps de rien

Publié le 04 novembre 2008 par Aymeric

Bout du tunnel Certains considèrent – c’est une formule qu’il m’est arrivé d’entendre à quelques reprises – que c’est au moment de conclure une longue marche, lorsque l’arrivée est en vue, que le trajet devient brusquement pénible et l’effort difficile à supporter.

Je n’ai pas, pour ma part, spécialement remarqué la véracité de l’adage populaire, du moins en ce qui concerne la marche, mais, a contrario, je trouve que la formule s’applique à merveille à ma situation professionnelle.

Car ce n’est pas le tout d’avoir pris – enfin – une décision radicale et rompu avec ce qui devenait quelque chose comme un boulet depuis près d’un an. Passé un bref mais intense soulagement, il s’est avéré que les choses à produire avant de pouvoir fermer définitivement la porte étaient en nombre tel que le temps et l’air se font désormais fort rares.

La quille promise fin décembre m’apparaît alternativement très proche – Seigneur, je n’aurai jamais le temps de tout boucler avant mon départ ! – et très lointaine – Seigneur, mais je ne tiendrai jamais jusque là !

A ces montagnes qui se forment pour me recouvrir s’ajoute une gestion de l’internet par ce qui est encore, et pour les sept prochaines semaines, mon employeur, de plus en plus en pressante et restrictive : je n’ai plus accès à l’interface de ce blog, rarement à mon blog lui-même et très imparfaitement lorsque c’est le cas (je ne peux, par exemple, plus déposer de commentaire). Quant aux blogs que je consultais régulièrement, leur lecture n’est plus guère possible.

Nous avons donc bien ici conjonction de forces mauvaises complotant pour m’empêcher de produire les brillantes analyses dont vous êtes si nombreux (ah ah ah !!!) à être friands.

Ce n’est pas tant le temps de rédaction qui me manque que celui de la lecture et les catégories économies et politiques se trouvent anémiées par manque de ressources.

Tout ça pour vous dire, avec toute la solennité qui s’impose en pareille circonstance, que ce blog qui ne s’était de toute manière jamais caractérisé par une haute fréquence de parution, se fera encore plus chiche de ses productions au moins jusqu’au mois de janvier.

En vous souhaitant, Messieurs, Dames, une excellente soirée.

Sinon, j’ai récemment fait une entorse au célébrissime commandement marxiste décrétant qu’on ne pouvait que refuser les clubs vous acceptant comme membre. Les gens de LHC m’ont fait l’honneur de me trouver suffisamment intéressant pour être des leurs. Merci à eux.


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