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Dégustation Provence-Rhône (Acte 2 Genay)

Publié le 04 novembre 2008 par 20divin

Dégustation cette fois-ci chez notre hôte Olivier en compagnie de Benoît et d’Hervé autour d’un bon repas et de belles bouteilles.
La aussi dégustation à l’aveugle.


1er Blanc, il s’agit d’un Haut côtes de nuit “Clos Saint Philibert 2004 de chez Méo-Camuzet

Servi assez frais à l’apéritif , le nez est sur les agrumes et un côté fumé.
La touche sur les fleurs d’acacia donne une floralité plaisante.

L’attaque est franche, la bouche reste fraîche malgré un léger creux perceptible.

La finale se termine sur une pointe citronée bien nette.

Joli découverte qui amènera parfaitement le grand vin qui va suivre.

2ème Blanc, il s’agit d’un Meursault Narvaux 2000 du domaine D’Auvenay

Une fois encore j’ai la chance d’avoir un ami passionné qui me fait découvrir une nouvelle grande bouteille de ce domaine.

Ce qui frappe immédiatement et ce dès le nez c’est l’extrême pureté des arômes qui se dégagent du verre.

Moyennement expressif, encore sur la retenue, se retrouvent pêle-mêle des fruits blancs, pêche et poire ainsi que les touches d’agrumes classiques chez les chardonnay avec un un boisé très fin sur le grillé et le pain toasté.

Le meilleur est à venir avec un équilibre en bouche parfait , une pureté de définition impeccable.

La bouteille ne montre pas son age et m’oriente vers 2004 par sa jeunesse insolente.

Mme.Lalou Bize-Leroy, une fois de plus nous montre la hauteur qu’un Meursault Village peut atteindre,un très grand plaisir assurément.

Changement de cap avec le 3ème vin, il s’agit d’Almaviva 2003 (Chili)

Ce vin est servi en accompagnement d’un magret de canard aux dragées concassées avec ses champignons farcis.

La robe est d’intensité moyenne, bien colorée de couleur pourpre.

Le nez est très riche et puissant, il délivre des arômes de fruits confiturés, sur la mûre et le cassis.
L’alcool jaillit aussi du verre.

En bouche,l’attaque est immédiate et franche avec la aussi une vague de fruits noirs qui déferle sur le palais mais qui, à ma grande surprise s’arrête net.

La finale est quasi inexistante et le vin souffre d’un manque d’équilibre en bouche, je ne suis pas convaincu et j’attends avec impatience le vin suivant.


Il s’agit d’un Bonnes Mares 2002 de Charlopin

La robe est très peu intense, évoluée et limpide sur le grenat.
Le nez peu expressif se révèle à l’agitation sur la fraise écrasée ainsi que des épices fins.
C’est frais mais très simpliste.

La bouche est au diapason, le corps est très mince, fluet même, les tannins sont quasiment absents et la finale termine une piètre prestation indigne de ce grand terroir.

Le pire est à venir sur le 2ème verre ou l’alcool se fait de plus en plus présent ainsi que le bois qui assèche le peu de matière présente.

Très déçu d’autant que rien d’apparent ne permet d’excuser cette bouteille par un défaut manifeste du vin.

Dernier rouge, il s’agit d’un Ermite 1999, un grand Ermitage de Chapoutier.

La robe est foncée, et commence à montrer son évolution sur les bords.
Le nez est aguicheur sur les fruits rouges, l’orange sanguine,assez floral également.

En bouche les tannins sont présents mais bien intégrés tout comme l’alcool.
Le volume en bouche est conséquent, le plaisir est cette fois-ci bien présent.

Ce vin me semble tout de même être sur la retenue, un Pavillon 1999 du même producteur bu l y a peu étant lui explosif et d’une complexité bien supérieure.

Très beau vin tout de même qui nous fait oublier le précédent et termine cette dégustation de fort belle manière.

Un grand merci à Olivier ainsi qu’à son épouse pour leur accueil et ce très bon repas.


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