Magazine Culture

Nos traditions : préparer la Saint Martin

Par Amaury Piedfer

Le 11 novembre est traditionnellement le jour de la Saint Martin. Une fête fondamentale dans la vie de nos ancêtres paysans, puisqu'elle marquait la fin des travaux saisonniers et l'entrée dans la période hivernale, dans une période qui est celle de la très ancienne fête de Samain. Foires et marchés sont alors l'occasion d'échanges indispensables, c'est aussi le moment de grands repas qui marquent ce moment important de la vie communautaire ; dans ces repas, le cochon a une place primordiale, comme le notent les tenants de la tradition du pays d'Ajoie, en Jura :
Parmi les traditions ajoulotes, la fête de saint Martin occupe assurément une place privilégiée. Le saint évêque de Tours du IVe siècle jouit dans la contrée, comme dans maintes régions de France, d'une popularité très ancienne et largement répandue dans les campagnes. Plus de cinq cents villages de France lui ont dédié leur église paroissiale ; en Ajoie, il est le patron des églises de Courtedoux et de Montignez.
C'est précisément dans la Haute-Ajoie, qui fut rattachée à l'archevêché de Besançon jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, que la tradition de la Saint-Martin s'est maintenue très vivante encore à notre époque. Au-delà de la fête religieuse, la Saint-Martin correspond à une césure dans le cycle annuel des travaux des campagnes. Le 11 novembre correspond, pour les Porrentruy, au marché de la Saint-Martin. Paysans, à l'échéance pour le paiement des baux.
Pour lire la suite.
C'est donc un festin à base de cochonailles qu'il vous faut préparer pour le prochain week-end ; le Gaulois qui est en vous n'aura pas besoin de se forcer pour faire vivre cette tradition !
Amaury Piedfer.(merci à Christian).

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Amaury Piedfer 250 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines