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Trilogie New Yorkaise

Publié le 12 novembre 2008 par Pralinerie @Pralinerie
Je dois être dans ma période Paul Auster revival. J'en ai dévoré un certain nombre dans mon (plus) jeune temps. Mais je fais mal le lien entre les titres et les souvenirs que j'en ai. Pour celui ci, j'avais des doutes. Lu ? Pas Lu ? En fait, pas lu. Le premier volet s'intitule la Cité de verre (merci pour le prêt Ikastor). Quinn écrit des romans policiers depuis la mort de sa femme et de son fils. Un soir, il reçoit un curieux appel. On demande le détective Paul Auster. Lorsque le phénomène se réitère, il choisit de se faire passer pour Auster. Il doit protéger Peter Stillman de son père. Commence alors une filature étrange.
Les revenants, Re-Merci Ikastor, garde les mêmes ingrédients et les mêle autrement (idem pour le dernier tome) : Bleu doit espionner Noir pour Blanc et envoie à ce dernier des rapports. Mais rien ne se passe, Noir écrit. Mais n'observe-t-on pas Bleu ? Un schéma proche de Beckett.
Dans la chambre dérobée, on croise Quinn et Stillman, on retrouve l'absurdité de Bleu. Le personnage principal est un ami de Fanshawe. Sa veuve, Sophie, lui propose d'éditer les écrits du défunt. Ou prétendu tel. Car Fanshawe a disparu mais semble encore contrôler la vie de ses proches. Finalement, tout tourne encore et toujours autour de lui. Son ami se donne pour but d'enquêter à son propos, de le retrouver et de se débarrasser de son absence trop pesante.
En filigrane, beaucoup de jeux sur les mots, sur les personnages qui se répondent d'un livre à l'autre, les objets que l'on retrouve (comme le fameux carnet rouge), l'auteur qui joue à cache-cache. L'ensemble, toujours à la frontière de l'absurde. Réjouissant !

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