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Le “cheerleader” effect développé par Barney, le virtual shore et les médias sociaux

Publié le 12 novembre 2008 par Lilzeon

Dans le dernier épisode d’How I met your Mother, Barney a développé une théorie extrêmement intéressante : le Cheerleader effect. L’idée étant que des choses / individus peuvent être a priori plus attractifs vus en groupe mais que pris individuellement, chaque élément peut perdre de sa valeur.

Faisons un parallèle avec le Virtual shore et cette analyse de Jean-Pierre Barbéris, directeur général des activités services et solutions de Bull dans O1.net :

“Il ne s’agit plus,comme dans l’approche traditionnelle, d’additionner les talents, mais de les conjuguer. En effet, l’informatique est depuis toujours dans une logique très tayloriste : découper les projets en morceaux, les confier chacun à une personne différente et assembler le tout à la fin (…) Cette vision s’oppose complètement à la production communautaire, où le découpage peut se faire très différemment et où l’effet réseau a un impact très positif sur la qualité et la productivité.”

L’effet réseau chez les cheerleaders conduit à des figures originales, synchronisées mais complexes (un soleil…). Sur le web, cela peut conduire à une mise en relation d’acteurs aux caractéristiques diverses, mais qui parce qu’ils ont un objectif commun, se découvrent des solidarités ou des complémentarités inattendues à l’origne.

La conséquence de cet effet de réseau est qu’on va pouvoir créer de la valeur en étant ensemble qui dépasse largement la simple addition de nos égos.

C’est en ce sens que je ne peux pas partager le point de vue un peu élitiste de Grégory à propos des Skyblogs :

“Par conséquent, pourquoi s’ennuyer à tenir un blog perdu sur la toile quand tout le monde se retrouve au même endroit ? Ainsi, il me semble assez évident que les blogs (type Skyblog) vont drastiquement se réduire. Par contre, clairement, pour les personnes cherchant à partager du contenu ou tout simplement des réflexions, pour ceux là, le blog reste le centre névralgique de leur présence sur le web.

Si on compare le nombre de commentaires sur les skyblogs “stars” et “normaux” qui pulvérisent le nombre de commentaires par rapport aux blogs en propre (comme le mien par exemple), on se rend compte que la discussion est clairement le centre névralgique de la plateforme. D’autre part, le Skyblog permet aux internautes qui ne seraient que de simples lurkers en temps normal d’avoir un espace propre et de pouvoir avoir la parole “avatarisée” (alors que sur Facebook, j’imagine peu avoir une profusion de pseudos / nicknames puisque tout l’intérêt est de retrouver les gens “réels”). Et de soutenir leurs coups de coeur dans ce réseau.  Le Skyrock, tout comme un ensemble de plateformes de blogs, permet dans un sens de démocratiser l’accès à la discussion et à une certaine visibilité en ligne (et ce sans “ennui”) Tout en étant potentiellement très personnalisé, et riche en contenu (exemple lotremoi). Et je n’ai pas parlé ici de MySpace…

Donc la blogosphère, ou plutôt la social-(media)-sphere a encore de beaux jours devant elle…

Par ailleurs, il semblerait qu’on ne parle pas assez des espaces de “profil parlant” (à opposer à l’archétype du blogueur qui se doit de…bloguer) : la plupart des espaces Skyblogs ou MySpace ne servent pas à proprement parler à publier du contenu original, mais simplement à accéder à un réseau. C’est en ce sens (encore) que les plateformes mixtes (profil + possibilités de publication fortes) sont porteuses : donner l’accès à une possibilité de surfer, commenter, rencontrer de nouvelles personnes et in fine publier. A suivre…


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