Magazine Culture

Brown à Washington en pensant au guêpier irakien ...

Publié le 29 juillet 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Vers un retrait des troupes britanniques ? Selon le Sunday Times, le responsable du dossier irakien au Foreign Office aurait préparé le terrain sur ce sujet pour le Premier ministre Gordon Brown, attendu aujourd'hui aux Etats-Unis dimanche.

Soldats britanniques à Bassorah (Reuters)

Soldats britanniques à Bassorah (Reuters)

Simon Mcdonald, un conseiller aux Affaires étrangères de Gordon Brown, en charge du dossier irakien au Foreign Office, a sondé la Maison Blanche sur un possible retrait anticipé des troupes britanniques d'Irak, rapporte dimanche 29 juillet le Sunday Times.
Selon l'hebdomadaire britannique, Simon Mcdonald a donné le sentiment de "préparer le terrain" pour Gordon Brown, qui se rend  aux Etats-Unis pour son premier voyage officiel en tant que Premier ministre.
Une "enquête" menée depuis début juillet
Simon McDonald, ancien ambassadeur britannique auprès d'Israël, désormais en charge du dossier irakien au Foreign Office, à Londres, aurait interrogé début juillet une sélection de spécialistes américains en politique étrangère sur les conséquences d'un retrait britannique d'Irak.
"Le sentiment général a été que McDonald préparait le terrain pour les discussions de Brown", rapporte un des spécialistes américains consulté par McDonald et cité par le Sunday Times.
"L'Afghanistan en vaut plus la peine"
"A mon avis la Grande-Bretagne sent qu'elle ne peut combattre sur deux fronts à la fois, et l'Afghanistan est une guerre qui vaut plus la peine", a ajouté la même source en référence aux 7.000 militaires britanniques mobilisés en Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
Le Premier ministre Gordon Brown, en poste depuis le 27 juin, a déclaré samedi soir que la Grande-Bretagne resterait "le plus solide allié" des Etats-Unis et que le soi-disant lien "privilégié" pourrait encore se renforcer avec le temps.
Pas encore de calendrier de retrait
Dès son arrivée à Downing Street, le successeur de Tony Blair avait reconnu que des erreurs avaient été commises en Irak depuis l'invasion alliée en 2003. Mais il s'est refusé mercredi à fixer un calendrier précis pour un retrait des 5.500 soldats britanniques basés en Irak, principalement autour de la ville portuaire de Bassorah (sud).
Le Sunday Times publie également dimanche l'interview du colonel US H. R. McMaster, un des architectes du plan controversé de George W. Bush qui a consisté à envoyer 30.000 militaires supplémentaires pour juguler les violences confessionnelles en Irak. "Si nous partons maintenant, ce sera le chaos", affirme le militaire américain.

L'article du Sunday Times (en anglais)

7/07/20070726-1.html" target="_blank">ong>

Ministère de la défense britannique (anglais)

DefenceNews/InDepnouvelobs.rm%C3%A9es%20britanniques%20en%20Irak%20(en%20anglais)

%20

%20

%20

Les forces de la coalition en Irak (en angarget="_blank">


Retour à La Une de Logo Paperblog