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Andrea Lindsay au Théâtre Petit Champlain

Publié le 20 novembre 2008 par Epicure

Quelle soirée charmante! C’est le qualificatif qui me vient spontanément en tête en repensant au spectacle auquel j’ai assisté ce soir. Dès le départ, Andrea Lindsay n’est pas banale. Une anglophone de l’Ontario, plutôt francophile sur les bords, qui décide de composer et chanter en français. Un genre de Pascale Picard, mais à l’envers!

Son univers sur scène nous plonge dans des ambiances très sixties, d’une part avec son look de jeune fille sage et ses mélodies qui flirtent entre le rétro et la modernité. Elle se permet d’ailleurs de petites incursions dans le répertoire français de l’époque avec deux délicieuses interprétation de Gainsbourg, Le poinçonneur des lilas et L’anamour. De plus elle a choisi de chanter pour l’une des premières fois sur scène, Le tourbillon, «ze» classique de Jeanne Moreau tiré de Jules et Jim, mais dans une version qui m’a beaucoup rappelée la reprise de Vanessa Paradis.

Sa voix, qui semble fragile à prime abord (elle parle avec un accent à la Birkin «sooooo charming»!) est capable d’une douce puissance (ça se dit?) étonnante. En plus du français et de l’anglais (of course!), elle chante également en portugais et même en suédois. Un mélange, somme toute bien dosé, de chansons tirés de son album La bonne étoile, de reprises parfois surprenantes (Le chat du café des artistes de Ferland entre autres) et quelques nouvelles pièces. Elle a très bien su s’entourer avec 4 musiciens sur scène avec elle, dont une contrebasse et un violoncelle qui donnent une belle couleur à l’ensemble.

Petit bonbon pour le rappel, un duo avec sa bonne copine Brigitte St-Aubin, dont j’ai beaucoup aimé le premier album Être, avec qui elle a fait une longue tournée en 2007. Une toute nouvelle chanson, Saison de verre, dont la musique est signée Andrea Lindsay et les paroles Brigitte St-Aubin.

Le type de soirée dont on a besoin en plein mercredi de novembre froid comme au pôle nord! Andrea est en tournée à peu près jusque là-bas d’ailleurs, une cinquantaine de dates d’ici le mois de mai. À découvrir, c’est encore plus convaincant sur scène que sur CD.


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