Provocante, avant-gardiste, talentueuse et femme d’affaire redoutable, Madonna est une artiste mondialement reconnue qui dérange autant qu’elle passionne.
Personnellement, la voir se dandiner en body, latex et bas résille commence à me donner des hauts le cœur. A 50 ans ce pourrait être une très belle femme, malheureusement ses nouvelles orientations musicales trop très « jeunz » et son look détonnant ne la rendent que plus vulgaire à mes yeux. Bon, ça c’était pour le côté dérangeant.
Passons à celle qui passionne. Pour retrouver la dernière fois qu’elle a su donner toute la mesure de son talent sur un album, je me dois de revenir 10 années en arrières avec un album que j’ai envie de qualifier de quasi-parfait : Ray of Light. Depuis cet opus, jamais la madonne n’a égalé ses 18 millions de ventes dans le monde. Entourée de spécialistes de la musique électro comme Craig Armstrong (Massive Attack) et portée par une voix fraichement travaillée pour le film Evita, Madonna livre un album pop aux sonorités zen hindous et asiatiques légèrement tinté de gothisme.
Beaucoup moins extravagante et provocante, la désormais reine de la pop est des plus naturelles et reflète plus la mère qu’elle est devenue. Sur cet album, elle prend du recule sur sa célébrité et focalise sur l’amour (Substitue For Love), sa fille Lourdes (Nothing Really Matters) et aborde, toujours en référence avec l’amour, une certaine spiritualité (Frozen). Qu’est-ce que j’ai pu écouter cette cassette en boucle !
[mode oldschool ON] … Oui oui, cassette, le truc carré avec une bande enroulé qui se lisait dans un walkman. Que voulez-vous, les cd étaient encore un peu cher pour moi à l’époque. Dire qu’aujourd’hui, j’ai juste à cliquer ici pour l’écouter. Y a pas à dire, c’est beau le progrès !
[mode oldschool OFF]
Allez, après moultes hésitations, je fais entrer Ray of Light dans la boîte à papy avec pour extrait Swim.