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La guerre russo-géorgienne et ses enseignements : une approche stratégique et géopolitique

Publié le 01 décembre 2008 par Theatrum Belli @TheatrumBelli

Le lendemain même de l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche, le président russe, Dmitri Medvedev, annonçait le possible déploiement de nouveaux missiles (SS-26) dans l’enclave de Kaliningrad, l’ancienne Königsberg, entre la Pologne et la Lituanie, deux pays membres de l’Union européenne et de l’OTAN. Vue depuis Moscou, l’élection présidentielle américaine est perçue comme un symptôme de déclin et le duumvirat Poutine-Medvedev entend bien tester la détermination des Etats-Unis à demeurer une « puissance européenne », capable d’animer l’Alliance atlantique. L’aire mer Noire-Caucase-Caspienne est l’un des théâtres géopolitiques sur lesquels se joue l’avenir des relations entre la Russie et l’Occident. Après l’affrontement militaire russo-géorgien d’août 2008, le Musée des Forces armées russes a ainsi organisé une exposition (« Caucase : 5 jours en août »), pour glorifier les faits d’armes de l’été dernier. Cette guerre marquerait-elle effectivement la renaissance d’un art de la guerre spécifiquement russe ? Quels sont les points forts et les points faibles de l’armée russe ? Qu’en est-il de l’armée géorgienne, modernisée et reconfigurée selon les standards de l’OTAN ?

Docteur en géopolitique, chercheur à l’Institut Français de Géopolitique (Paris VIII), spécialiste des questions de défense et de sécurité en Russie et dans l’espace ex-soviétique, collaborateur régulier de la revue "Hérodote" et homme de terrain, Michel Guénec apporte des éléments de réponse.



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