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Dope, Sara Gran

Publié le 03 décembre 2008 par Antigone

DOPEJoséphine s'en est sortie. Elle ne se drogue plus, ne se prostitue plus. Elle tente aujourd'hui, tant bien que mal, de reprendre le cours de sa vie. Ainsi, lorsque un couple lui propose, contre rémunération, de retrouver leur fille, Nadine, elle accepte, se glissant pour la première fois dans la peau d'une détective. Son atout, connaître le milieu dans lequel la jeune fille recherchée s'est perdue. Mais, revenir ainsi dans l'univers de ses addictions, reprendre contact avec ses anciennes fréquentations, ne sera pas sans conséquences...

Je vais paraître un peu dure, et dire que tout l'intérêt de ce roman tient dans sa jolie jaquette. Je crois qu'il est nécessaire de prendre le principe suivant : toujours se méfier d'un livre qui regorge de propos dithyrambiques sur sa couverture. Effectivement, et c'est en l'occurrence le cas, ce n'est guère bon signe. Pour être honnête, l'écriture est ici plutôt bonne et le personnage de Joséphine assez attachant, oui, mais il est évident que cela ne suffit pas toujours. Ce thriller dont l'intrigue se déroule dans les bas fonds de New York manque, pour mon goût, de rythme, de souffle et de suspens. Je me suis profondément ennuyée à sa lecture, et c'est bien dommage, car il aurait suffit d'un presque rien pour que ce livre soit, ainsi que le clame Bret easton Ellis en préambule, "intime, effrayant, magnifique !".

Un extrait...
"J'ai fait le tour jusqu'à ce que je tombe sur quelqu'un que je connaissais. Monte. Il était assis sur un banc à l'ombre d'un grand arbre en train de fumer une cigarette. Il portait un costume d'été marron clair avec quelques taches dessus et un chapeau à large rebord qui avait l'air d'avoir coiffé une bonne douzaine de types avant qu'il en hérite. Ça devait bien faire trois ans que je ne l'avais pas vu en personne, mais il avait l'air d'avoir pris trente ans depuis la dernière fois, et ce n'était pas un compliment. Il ne devait pas peser plus de quarante-cinq kilos. Il était dégarni, avait égaré une de ses incisives et arborait une nouvelle cicatrice près de l'oreille gauche, sans doute héritée d'une bagarre à l'arme blanche.
Monte, c'était mon mari."

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Note de lecture : 2.5/5

Un titre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices

BOOKPAGES
2009
Catégorie Policiers

ISBN 978 2 35584 012 8 - 15 € - Avril 2008

La lecture d'Anna Blume
Annie l'a trouvé trop fade


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