Pour les lents du bulbe, l’auteur de ce blog a parcouru des milliers de mètres² ce mois-ci pour les beaux yeux du public. La semaine dernière se tenait le Festival International du Court-métrage de Lille. Et l’auteur y était, en coulisse, tout ça, tout ça! Du théma sport aux ateliers en initiation cinéma, des Visualmix aux leçons de cinéma, des séances Enfants aux Nuits du court, ce festival pense à tout.
Si la communication tardive et certains petits soucis intra-muros ont légèrement égratigné le bon déroulement du festival, on ne peut pas dire que la bonne humeur n’y est pas présente. L’équipe permanente étant principalement composée de bons amis qui accueillent à bras ouverts les nouveaux bénévoles, comment ça pourrait se passer autrement? De la lecture d’un journal plutôt…spécial aux fous rires décalés, l’absence parfois pesante de public nous est un peu passé au travers. En ces temps difficiles, la bonne humeur est un des meilleurs remèdes que je connaisse…
Attention, être bénévole, c’est à mon avis savoir être passionné, pour se donner à fond. Car contrairement à ce que, moi, si naïve, je pensais, tout le monde n’en est pas capable. Il faut être conscient que l’on peut avoir une journée de travail complète -8 heures- mais qu’elle peut aussi dépasser les 16, 18, 20, 24, 36 heures… Et ce, sans recevoir aucun complément financier. Être bénévole, c’est aussi en être conscient et l’accepter. Alors, le bon fonctionnement dans une équipe mais aussi entre les équipes de travail : accueil, régie, bar, technique… Tout doit être coordonné au mètre près, autant que faire se peut, pour pouvoir parrer à toute éventualité et toute surprise.
Bref, puisque dans l’ensemble, c’était le cas, alors, passons.
Une chose à savoir sur ce festival, c’est qu’il ne se tient pas tout le temps à la même saison. Cette fois-ci, c’était le mois de Novembre. Parcourir les métros pour proposer en direct une sélection de court-métrages et proposer aux passants de voter pour leur favori, projeter des court-métrages toute une nuit, organiser du VJing (action du Video-Jockey) sur des mixes de DJ fameux (Mouse on Mars, Luke Vibert…), proposer à qui veut - dont des centres sociaux ou des étudiants - des ateliers d’initiation au cinéma en échante de quelques euros, voilà ce que propose par exemple ce festival. Je pense que pour un festival de cinéma aujourd’hui, trouver sa propre identité est inévitable pour rester debout.
Bref, j’approuve! A vous les studios! Et rendez-vous pour la Fête de l’Animation!
PS : les “vraies” photos seront bientôt postées sur le Face de book ou le MySpace et ici, mes Darlings