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Critique: 24 Redemption

Publié le 03 décembre 2008 par Vincent Gache
24redemptionJack Bauer a fait son retour, il y a deux semaines sur les petits écrans américains après un an et demi d'absence. Pour se faire, la Fox, chaine diffusant la série du héros, 24, a mis à l'antenne un téléfilm d'1h30.
Premier constat, il est étonnant de voir que le schéma classique des précédentes saisons est conservé alors qu'avec le temps passé on pouvait s'attendre à un renouveau. Il est le suivant. Jack, loin des agitations terroristes dans son pays, a décidé de faire de l'humanitaire en Afrique où il s'y est installé pour aider au développement d'un petit village et l'éducation des enfants. Rattrapé par son passé, Jack reçoit alors l'ordre de revenir aux US pour y être juger. Il refuse. Mais Jack doit revenir! C'est alors qu'apparait de méchants autochtones tuant les enfants ne participant pas à la rébellion en cours contre le gouvernement actuellement au pouvoir. Rébellion elle même montée de toutes pièces par de gros méchants sénateurs américains dont l'histoire ne révèlent pas pour l'instant véritablement leurs intentions finales. Jack forcément meurtri dans son âme, pleine de bons sentiments, se résigne alors à se rendre aux autorités américaines en échange de l'asile des enfants dont ils s'occupent lui et son gentil ami, Monsieur Carl Benton. Ce qu'on peut noter, c'est que comme les précédentes saisons, Jack est reclus, il a tout plaqué, ne veut plus sauver l'Amérique. Mais des évènements gravissimes se produisent et l'obligent à reprendre du service. Pas très innovant.
Par ailleurs, Jack est devenu un personnage trop extraordinaire. Oui je sais, c'est un superhéros. Oui, on s'en fout qu'il dégomme les milices les unes à la suite des autres. Après tout, un Jack Bauer américain vaut bien une quinzaine de rebelles africains armés jusqu'aux dents à lui tout seul. Oui on s'en fout qu'il soit le c** bordé de nouilles quand, par exemple, il aperçoit son gentil ami, lui faire des gentils signaux lumineux alors qu'il est à deux doigts de l'exécution. Ou quand ce même ami se retrouve, le pauvre, le pied sur une mine antipersonnel au moment où les méchants poursuivants le rattrapent et que, paix à son âme, il doive se sacrifier pour assurer à Jack et ses enfants, un parcours jusqu'à la zone de rapatriement sans embuches. C'est clair que Jack version personnage de FPS, c'est plutôt divertissant même si on reste étonné d'autant de supériorité et sceptique sur la crédibilité. Mais trop c'est trop, non?
En parlant de divertissement, on repassera avec ce téléfilm qui demeure pour le moins ennuyeux, surtout les premières minutes, où il ne se passe pas grand chose, où les dialogues sont creux et inintéressants, où comme je l'ai dit au début, on revient à du déjà vu que se soit dans la démarche globale du scénario que dans les scènes où on a droit à une énième torture et où le passage de pouvoir reste au raz des pâquerettes. On peut également noter l'abord de sujets de manière plus ou moins douteuse avec un agent de l'ONU pour le moins très sournois et ne peinant pas à coopérer sous la menace des rebelles.
Globalement, le retour de cette série populaire est pour ma part plutôt décevant et me laisse me poser des questions sur des suites au visionnage surtout si on s'enfonce dans la redite.

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