Non, après j'arrête,
promis! Dès demain, je vous parle d'autre chose. Des livres
des autres. Ça doit commencer à vous fatiguer un peu,
toute cette auto-publicité.
Mais enfin il y a urgence. Ce soir,
c'est la signature à la Librairie Le Parnasse et j'ai oublié
une information essentielle. Rassurez-vous, il ne s'agit pas encore du Jour du dragon. Je n'en parlerai pas, aujourd'hui, du Jour du dragon. Pas un mot sur le Jour du dragon. Rien du tout. Il s'agit d'autre chose.
Je ne vous ai pas dit qui a écrit
la préface de La leçon de chose en un jour.
Or l'auteur sera présent. Vous
vous rendez compte? La gaffe! La honte! La rixe, peut-être!
Coups de poing, ambulance, police et fait-divers dans les journaux de
boulevard demain. Un romancier ingrat agressé par son
préfacier. En sous-titre:
Il l'avait bien cherché.
Vite, vite, son nom: c'est Jean
Winiger. Mon vieil ami (voir ici, ici et ici ).
Si vous le croisez, faites-lui signer
son texte, ça apaisera peut-être son courroux. Ou
citez-lui sa première phrase. Du pur Jean Winiger:
« Les préfaces sont
inutiles... »