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Mensonges d’Etat, un thriller du genre confus

Par Mahee
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Il est intelligent, aime l’action et parle parfaitement l’arabe. Roger Ferris est l’un des meilleurs agents de la CIA au Proche-Orient. Sa mission ? Infiltrer le réseau d’un terroriste basé en Jordanie, Al-Saleem. Pour l’aider, Ed Hoffman, vétéran des renseignements américains qui n’en fait qu’à sa tête, et Hani, chef des renseignements jordaniens, peut-être trop serviable pour être honnête. Une question se pose alors : jusqu'où peut-il leur faire confiance sans mettre son opération, et surtout sa vie, en danger ?

Note :

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Après avoir vu American Gangster l’an dernier, et bien sûr Gladiator, Alien, Blade Runner ou encore Thelma et Louise, le dernier film de Ridley Scott déçoit. Déjà, le scénario manque d’originalité : un film d’espionnage, entre les Etats-Unis et le monde arabe, il y a comme une impression de déjà-vu - mais peut-être est-ce aussi parce que j’ai vu Secret défense récemment. Mais surtout, l’histoire n’est pas traitée de manière originale. Si le début marche bien, on se lasse vite des nombreux rebondissements qui n’en sont pas vraiment et s’essoufflent rapidement.
L’idée de Roger Ferris, à savoir provoquer un faux attentat afin d’éveiller la curiosité d’Al-Saleem, est plutôt intéressante. Mais elle tombe rapidement à l’eau. Quant à l'idée de faire tomber amoureux d’une Jordanienne Roger Ferris et de le rendre ainsi totalement vulnérable, cela paraît vraiment trop facile.
Leonardo Di Caprio n’est pas trop mal dans ce rôle. Dans le genre, je l’avais toutefois préféré dans Les Infiltrés de Martin Scorsese, face à Matt Damon. Russell Crowe, lui, ferait bien de faire un régime... On le reconnaît de moins en moins.

Quant à la mise en scène et la photographie, évidemment nerveuses et artistiques (il s’agit de Ridley Scott tout de même !), elles ne parviennent pas à rattraper le film. Si l'on est loin de passer un mauvais moment, Mensonges d’Etat reste un film pour les aficionados de thrillers d’espionnage et d’action. Attention, toutefois, aux scènes de torture peu nombreuses mais très dures.



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