Article : Le Pai Gow

Le Pai Gow
La théorie des dominos

Le jeu de pai Gow remonte à l’Antiquité chinoise. Les dominos représentaient alors des unités militaires et civiles. Le terme « pai » désignait à la fois les dominos et les cartes, qui étaient employés de manière identique. Deux jeux d’argent chinois ont contribué au développement du Pai Gow. Il s’agit du « Yu-p'u » et du « Yeh-tza », qui sont considérés comme des jeux de cartes, quoique d’aucuns assimilent le premier à une sorte de poker, joué à l’aide avec de dés. Les dominos représentant deux dés juxtaposés, le Yu-p’u serait l’ancêtre des jeux de dominos asiatiques.

Au fil du temps, le Ku P'ai, qui faisait appel aux dominos, fit son apparition. L’origine des dominos daterait ainsi de la dynastie Song (qui régna sur la Chine du X° au XIII° siècle). Le Ku P’ai engendra une progéniture nombreuse : le Tien Gow, le Gwat Pai, le Che Deng, le Tiu U, le Kap Tai Shap et le Pai Gow. Ce dernier est un jeu de mise d'argent qui se pratique avec des dominos spécifiques. Il est beaucoup joué dans les casinos chinois, mais également dans les grandes villes australiennes et américaines. Son nom fait beaucoup penser au jeu de poker éponyme, très populaire aux Etats-Unis, inspiré de la forme asiatique, et qui connut un tel succès qu'il ruina des familles entières !

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Littéralement, « Pai Gow » revient à "faire 9", puisque le but du jeu est de faire deux mains de deux tuiles, dont chacune doit se rapprocher au maximum du chiffre 9. On calcule le nombre de points sur les deux dominos. Cependant, une paire comportant les mêmes numéros sur chaque tuile vaut davantage qu'une paire qui n'a pas deux fois la même valeur. La couleur des points n'a aucune influence sur le jeu.
Le Pai Gow réunit de deux à huit joueurs, les parties durant une vingtaine de minutes. Au début de chaque partie, on crée huit piles de quatre tuiles - les piles de bois - et les joueurs misent une somme. Les dés déterminent ensuite qui prend chaque pile, en commençant par le banquier puis en poursuivant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Après la prise des tuiles, on ne peut plus changer sa mise. On peut donc jouer jusqu'à 7 joueurs contre la banque, qui incarnera le huitième participant.

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Chaque joueur prend ses quatre tuiles et doit constituer deux mains. L'une des mains est la main forte et l'autre est la main faible. la main forte a toujours un score plus grand que la main faible. Pour gagner la manche, le joueur doit disposer de deux mains, forte et faible, supérieures à celles du banquier. Si seulement l’une des mains l’emporte, c'est un « push », le joueur récupère sa mise. Dans le cas ou le banquier et le joueur ont une main faible avec une valeur de 4, la main faible avec la tuile ayant le rang le plus élevé gagne. Les rangs sont les suivants:
[6-6] Teen
[1-1] Day
[4-4] Yun
[3-1] Gor
[5-5] Mooy
[3-3] Chong
[2-2] Bon
[6-5] Foo
[6-4] Ping
[6-1] Tit
[5-1] Look
[6-3] et [5-4] Gow
[6-2] and [5-3] Bot
[6-1] et [5-2] Chut
[4-2] Luk
[4-1] Ng
[3-2] Ng
[2-1] Saam
Il existe également vingt combinaisons spéciales qui surpassent toutes les autres. Viennent ensuite le « Wong » qui est un domino de valeur 2 ou 12 combiné avec un domino de valeur 9, puis le « Gong » s'il vaut 8 et le 9 fort si c'est un 7. Généralement, celui qui distribue les tuiles est également le banquier. En pratique, un joueur ayant suffisamment d'argent pour payer les autres joueurs peut devenir le banquier. À ce moment-la, celui qui distribue les tuiles joue également contre la banque .
Rubedo
Sources et approfondissements (en anglais) sur
> hezinearticles
> wikipedia
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