David Armano a récemment publié un schéma résumant les 4 C nécessaires à une communauté en ligne :
- le contenu : c’est l’atout fondamental d’une communauté. Il s’agit de la raison pour laquelle les gens adhèrent à un groupe, c’est là qu’ils vont “récupérer” une valeur ajoutée contre le temps qu’ils donnent
- le contexte : il s’agit de l’ensemble des applications permettant de délivrer les bonnes informations aux bonnes personnes
- la connectivité : il s’agit de toutes les micro-interactions qui permettent de donner “chair” au groupe. Ces interactions sont à la fois “publiques”, mais aussi “privées” (ex : Facebook)
- la continuité : pour durer, il faut que la communauté soit suffisamment flexible pour évoluer dans le temps. C’est peut-être une des limites des Skyblogs, qui ne tiennent peut-être qu’un temps ?
Je pense qu’il manque au moins 3 éléments à ce schéma :
- L’affinité : si des gens se regroupent sur une communauté, c’est soit parce qu’ils y appartiennent de fait (ex : groupes d’anciens d’une école), soit (plus important pour les marketers) qu’ils ont une affinité qu’ils souhaitent partager avec des individus en dehors de leurs communautés d’origine (ex : une passion pour Hartley coeurs-à-vifs à partager entre communautés de skaters, romantiques, fans de l’Australie…)
- le community management : pour qu’une communauté tienne, il lui faut une plateforme “support” équilibrée, au sens où elle doit être suffisamment “open” pour pouvoir faire quasiment n’importe quoi en lien avec l’objet du groupe, mais en même temps suffisamment structurée pour permettre de ne pas se perdre et de définir le territoire du groupe. Ce territoire peut soit être établi par une contrainte technique, mais généralement ce n’est pas assez fin pour être approuvé par le plus grand nombre, soit par un community management qui contrôle les échanges à l’intérieur du groupe (avantages : sécurité, pérenité, veille
Vous voyez d’autres éléments ?