Critique ciné : "Les 4 Fantastiques et le surfeur d'argent"

Pitch : Alors que le mariage de Mr Fantastic et de la Femme Invisible s'annonce comme l'événement de l'année, un mystérieux Surfer d'Argent surgit de l'espace et provoque d'étranges phénomènes sur la Terre.
Rapidement, les 4 Fantastiques vont découvrir le dessein secret de cet être aux pouvoirs surprenants et la menace qu'il fait peser sur notre planète, mais ils vont aussi voir ressurgir leur ennemi juré...
Face au danger, amis et ennemis vont devoir unir leurs forces comme jamais...
SORTIE le 8 Août 2007.
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Notre avis : Les 4 super-héros fantastiques reprennent du service et passent la seconde. Résultat ? Du très bon divertissement (convenu) qui fait beaucoup mieux que le premier opus (déjà plaisant) tout en restant dans l'entertaining familial. Rien à jeter, tout à prendre pour du plaisir à gogo même si assez limité ...
Plus d'action, plus d'effets spéciaux, plus de consistance rayon scénario (on reste tout de même loin des X-Men et Spider-Man...) pour un film haut en couleurs qui tire vers le haut le kitsch et la grande récréation option BD vivante. Adeptes des plaisirs régressifs, bienvenue ! C'est le sourire aux lèvres que l'on accueille ces nouvelles aventures de nos "fantastic four" préférés. Un poil gentillement débile, un poil rose bonbon mais ultra dynamique et assumé à 200%.
Le film de Tim Story gagne pourtant en rapidité et excentricité. En effet, les personnages étant déjà présentés, plus besoin d'exposition. Nos héros partent en vrille dès le démarrage. Excepté la plastique démentielle de Jessica Alba, l'histoire creuse leurs relations et s'octroie de nombreux virages "convenus" (Reed et Sue qui se marient, La chose qui accepte sa différence, les rapports humains qui se développent au contact avec le surfeur d'argent, Van Doom "Julian McMahon" machiavélique et moins tarte à la crème que le précédent volet). Mais les deux véritables héros du film se nomment "silver surfer" (dont le rendu est bluffant) et Johnny Storm. Ces deux personnages trouvent mutuellement un alter-ego en chacun d'eux. Le premier se découvre une identité pendant que le second vole la vedette à ses trois complices. Chris Evans se régale et jubile à chaque plan notamment dans un final à effets spéciaux renversants !
Rayon effets spéciaux justement, la dose est augmentée. Le spectateur sent la différence et apprécie. 4 scènes d'action dont une dernière partie frénétique. Le surfeur d'argent est très bien rendu, les combats (plus présents) sont assez sidérants. Si les excès sont tempérés (on sent que Story n'y va jamais trop à fond), le spectacle est total durant 1h40. Seul regret le Galactus de pacotille qui même s'il est bien fait reste très convenu et peu fidèle à sa représentation originelle.
La musique se charge de faire monter la pression et d'installer une ambiance chaotique proche de la fin des temps. Le second volet de ces 4 Fantastiques est également bien plus noir et corsé. On sent l'âge adulte qui prend le pas. Les enjeux dépassent la simple déconnade du premier volet. C'est d'ailleurs un peu ce qui fait du tort au film... tout en en faisant une force conservée. Si l'humour est moins présent, il permet au film de changer et de rivaliser avec les autres films de super-héros.
Néanmoins, il réussit le tour de force de conserver sa marque de fabrique à savoir : le kitsch, le côté un peu lisse de la beauté du monde... ce qui en fait au final un film blockbuster aussi sympathique que divertissant. De l'entertaining dopé à la crème chantilly qui fait rêver et qui procure un plaisir régressif. La cour de récré est à nouveau ouverte !
Les 4 fantastiques et le surfeur d'argent est donc un entertainment qui ne fait pas bien mal mais qui ravit. On passe un très bon moment en acceptant de rester dans cet "univers des 4 Fantastiques" habituel et de laisser ses neurone set la critique facile aux vestiaires. Les fans apprécieront. Les autres ayant déjà vomi l'opus 1 se rétracteront. A moins que...
Prêts pour un troisième tour de manège ? Si le futur 3ème opus évolue dans le même sens que celui-ci, nous ne pouvons que dire oui.