Magazine

Brisingr, par Christopher Paolini

Publié le 17 décembre 2008 par Tequila
Le pire, quand on termine un livre dont la suite n'a pas encore été écrite, c'est de se dire qu'il va falloir attendre. Longtemps, vraisemblablement. Je ne voudrais pas avoir l'air de râler, mais sérieusement, j'aimerais bien connaître la suite. Éventuellement, si Christopher veut m'envoyer son manuscrit au fur et à mesure de l'écriture, je suis preneuse. Si c'est parfois un schéma gagant, on pense évidemment tous à Harry Potter, je sais qu'il y a certaines de ces séries que j'ai abandonné, comme The Dark Tower, de Stephen King. Je devrais être heureuse, après tout j'ai eu la chance de lire d'un seul trait la série Earth's Children de Jean Auel (enfin, ceux qui sont parus), mais je suis de sentiment mitigé à l'idée de devoir attendre quatrième tome du cycle Eragon. Pour être franche, si j'ai attendu que le troisième soit paru avant de lire les deux premiers, c'est bien pour minimiser l'attente. Non, je ne suis pas patiente, c'est vrai !
Je suis très contente de ce livre, qui reprend les ingrédients gagnants de "Eldest", sans la lenteur que je lui avais parfois trouvé. Eragon et Saphira mûrissent, et c'est bon de les voir s'épanouir dans leur relation... et auprès de ceux qu'ils aiment. Même si bien sûr, les moments de félicité sont rares... tant que Galbatorix sera vivant, Eragon et Saphira ne seront jamais en paix. Les batailles sont épiques, les sentiments exacerbés, c'est parfois difficile pour nos héros de prendre les bonnes décisions, surtout envers et contre tous, mais ils suivent le chemin dicté par leur coeur et leur bon sens.
Malgré les similitudes avec les aventures écrites par J.K Rowling, J.R.R Tolkien ou même George Lucas, sans compter une allusion au fameux Docteur Who... ce troisième tome est riche en révélations, que je n'avais pas toutes vues venir (OK, aucune.) Le Varden se bat plus que jamais contre les forces de Galbatorix, les Elfes également, les Nains sont à l'aube d'une guerre civile... et nos héros, Eragon et Saphira, sont toujours épaulés par Roran, devenu un farouche guerrier, la belle Elfe Arya qui baisse parfois sa garde, et d'autres seconds rôles que je ne révèlerais pas pour ne pas gâcher le suspense... Tous se posent des questions sur le bien fondé de la guerre, sauf peut être Saphira, qui joue avec ses ennemis comme un chat avec un souris. Mais définitivement, on ne peut guère lui reprocher. D'ailleurs, on ne peut rien retenir contre Saphira :)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tequila 243 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte