Journal de l’année 2008 - Episode I : Les reformations

Contrairement à l’année précédente, les reformations de 2008 ont été des espoirs fous plus que des réalités. Led Zeppelin par exemple, le dossier nous occupera certainement encore en 2009, on peut le parier.

Premier épisode, nous sommes en janvier et Jimmy Page explique clairement son envie de poursuivre l’aventure Led Zeppelin en affirmant qu’il y aurait une suite au concert de Londres. On attend toujours mais l’espoir fait vivre. 

Robert Plant, chanteur irremplaçable du Zep.

Vivre, façon de parler. 

En mai, David Gilmour explique à la BBC 6 que l’éventualité d’une réunion de Pink Floyd est envisageable. Sans vraiment s’avancer, le guitariste avait estimé qu'une réunion ponctuelle du genre de celle opérée au Live 8 en 2005 pourrait s’envisager. « Je ne dis pas non à cette idée, avait-il dit.Mais une réunion à long terme est inenvisageable en ce qui me concerne ». En septembre, on apprenait que la réunion ne se ferait plus jamais, en tout cas pas tant que Ric Wright serait mort, claviériste et musicien essentiel du groupe. 

David Gilmour, guitariste de Pink Floyd.

Pas de Led Zeppelin, pas de Pink Floyd, décidemment il va falloir se trouver des occupations pour les oreilles. Heureusement le rock n’est pas mort, il bouge encore. Il est même plein de vie. Il y a la reformation de AC DC sur laquelle on a pu compter cette année, bon d’accord le groupe ne s’était jamais séparé …sauf pendant près de huit ans. 

Du côté du rock en langue française, deux groupes ont écrit les plus belles pages du rock Hexagonal. Du coup la rumeur de la reformation de Telephone ou un éventuel retour de Noir Désir a fait s’enthousiasmer la francophonie. En avril c’est Jean-Louis Aubert qui répond au quotidien français le Parisien pour dire qu’il a donné son accord pour une reformation de Telephone. Un nouveau forfait Telephone va nous être proposé, chouette.  «…Mais je veux que ça se fasse dans le plaisir, avait dit alors Jean Louis Aubert. Richard (Kolinka) est avec moi depuis toujours. Louis (Bertignac) n’est pas loin du tout. Quand on se voit, on joue tout de suite et la magie opère. Avec Corinne, c’est plus compliqué...» Corinne Marienneau était la bassiste du groupe, elle n’est pas le membre essentiel, mais une reformation sans elle ne serait pas une reformation. 

Allo !

Bref, le forfait Telephone est limité et n'inclura peut être pas la communication féminine. Dommage.

L’autre groupe français, c’est évidemment Noir Désir. Le 13 novembre, on vous annonce sur Classic 21 que les bordelais viennent de publier deux nouveaux morceaux sur leur site internet, Gagnants/ Perdants et Le temps des cerises. Toujours la rage au cœur pour les Girondins. Ça n’est plus un groupe comme les autres dans la mesure ou le leader s’appelle Bertrant Cantat. Ceci n’est pas un jugement, mais qui peut prétendre qu’on ne pensera pas à l’affaire en le voyant chanter les premières fois ? Peu importe, le retour de ce groupe est une bouffée d’air pure dans la rebellitude rock. Un vrai groupe, avec des vrais riffs de guitares et des vraies paroles sans concession. “Nous, on ne veut pas être des gagnants mais on n'acceptera jamais d'être des perdants (…). Pimprenelle et Nicolas, vous nous endormez comme ça, le marchand de sable est passé, nous on garde un œil éveillé…” 

Noir Désir.

Nicolas, Pimprenelle… Bonne nuit les petits rockeurs.