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Nicolas Sarkozy a douze heures pour résoudre la crise de Gaza

Publié le 31 décembre 2008 par Bravepatrie
L'année 2008, et en particulier le second semestre, durant lequel il a exercé la présidence de l'Union Européenne, a été pour le Président de la République pavée de succès. Il lui reste toutefois un défi de taille à résoudre avant ce soir, minuit, heure à laquelle il remettra les clés de la turne à la République Roumaine : résoudre la crise de Gaza avec autant de bonheur qu'il a su mettre fin aux crises géorgienne et économique.
Mission impossible ? Pas sûr, même si suite à la suppression de la publicité sur la télévision publique ça risque plus de ressembler à 12, voire 6, qu'à 24.
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Jack Bauer va vite, Jack Bauer va dans tous les sens : un modèle pour le président Sarkozy.

Si le 8 porte bonheur aux Chinois, il semble être un chiffre plutôt poissard pour les Gazaouis. En choisissant de s'attaquer sans discernement à Israël, un pays parfois un peu fou-fou, le gouvernement élu de Palestine a en effet commis une grosse erreur.
On ne s'étendra pas sur les causes du conflit - les Israéliens, qui sont civilisés, choisissent avec discernement le bulldozer pour raser les maisons qui leur déplaisent d'un point de vue architectural et ethnique, mais les Palestiniens, et en particulier le Hamas, sont nettement plus roots dans l'approche et préfèrent quant à eux se servir de roquettes Al-Qassam.
Tout ceci serait de bonne guerre si Israël ne pratiquait littéralement le vieux proverbe « 90 yeux pour un œil, 90 dents pour une dent et ta culture, ta dignité et ton économie avec ». Ce qui, même si on parle de dents, d'yeux et de culture arabes, fait désordre. C'est pas comme si c'était la RDC.

D'où l'impérieuse nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser et de mettre fin à l'application peut-être un peu rigoriste de textes bibliques.
Et la communauté internationale, n'en déplaise à un George W. Bush en partance et à un Barack Obama pas tout à fait arrivé, aujourd'hui, c'est Nicolas Sarkozy himself.
Un premier pas a été fait hier avec l'organisation d'un sommet des ministres des Affaires Etrangères de l'Union Européenne, à la suite duquel il a été fermement, mais poliment, demandé qu'Israël et le Hamas respectent un cessez-le-feu de 48 heures.
Ça n'est qu'un début, certes, mais il permettra au moins de ramasser les morceaux de la petite dernière sous les débris de la salle de jeux.

C'est Bernard Kouchner qui a été chargé de transmettre la demande au gouvernement israélien. Le dernier Poilu de l'humanitaire n'est malheureusement plus tout frais, et il a par erreur appelé Ehud Barak (ministre de la défense) alors que toute « décision de cessez-le-feu relève du Premier ministre ». Faux numéro, M. Kouchner, avouez que c'est ballot ! (Mais cocasse, nous devons bien l'admettre.)
Résultat : il faut tout reprendre du début, et Dieu sait que les serveurs vocaux sont horripilants, surtout quand on choisit par erreur l'hébreu plutôt que le français à l'étape 7.

Nous sommes toutefois persuadés qu'Henri Guaino est déjà à pied d'œuvre, et que Nicolas Sarkozy sera en mesure de faire ce soir aux Français (et aux Mondiaux) une grande annonce. C'est son métier, et il y a excellé tout au long de l'année 2008.
Et surtout nous souhaitons aux Gazaouis bonne chance en 2009. La santé c'est pas gagné, mais bonne chance.


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