Magazine Culture
Tout d'abord, tous mes vœux pour cette nouvelle année !
Pour bien commencer, j'ai fait mes devoir pour le blogoclub...
Pourquoi ce Wilkie Collins alors que le titre choisi était La dame en blanc ? Pour rupture de stock dans ma librairie, emprunt oublié dans ma petite chambre d'étudiante et vacances dans une petite ville où le seul livre de cet auteur était Basil ! Mais je lirai la dame en blanc bientôt aussi :)
L'histoire commence dans un endroit perdu en Cornouailles où Basil, personnage éponyme de ce roman, se présente comme un exilé. Ses actions ont été si honteuses qu'il a fui sa famille et a été renié par son père. Le narrateur n'utilise donc que des prénoms pour ne pas compromettre les différents personnages. Il débute son récit par une présentation de sa famille, son père d'ancienne noblesse, sa douce soeur Clara et son frère Ralph. Ce dernier a mené une vie dissipée et est considéré comme le mauvais garçon de la famille. Hélas, Basil affirme que ses péchés sont bien moindres que les siens... On attend donc, plongé dans la chaleur d'une cheminée victorienne, le drame. Ce jeune Basil tombe amoureux. Cela ne semble pas si grave, n'est-ce pas ? C'est omettre que l'objet de cette passion est fille d'un marchand de blanc, gros commerçant enrichi par la vente de linge. Basil élabore une stratégie pour voir la jeune Margaret, puisqu'il faut la nommer. Plein de bonnes intentions très pures, gentleman, Basil se présente au père de la demoiselle. Il accepte de l'épouser sous le sceau du secret et de ne pas en faire sa femme avant un an. Bref, un an de mariage blanc. Mais tout se gâte avec l'arrivée d'un personnage énigmatique et le sursit de Basil ne dure pas !
Envoûtante lecture, amour, vengeance, trahison... dans un Londres victorien à souhait ! Cette lecture m'a embarquée, une fois passés les roucoulements de l'amoureux. En gros, il faut rentrer dans l'histoire et la première partie n'est pas la plus agréable à mes yeux. Heureusement qu'on sait dès le début que Basil va pécher !