2009 RESTERA DANS L'OEUF... j'y étais

Je suis déjanté... ça c'est pas un scoop !
Mais je n'aurai jamais pensé que je parviendrai à embarquer ma femme Nathalie et une copine Belge (Cécile) dans cette aventure par un froid à garder un esquimau dans son igloo
Imaginez :

• un chapiteau de 1000 places sous le pont de Noirmoutier dans lequel nous attendaient 2008 huîtres (fournies par LA GODAILLE)
• un sympathique orchestre.
• quelques 500 personnes chaudement vêtues mais souvent déguisées
• Du vin blanc pour se réchauffer... enfin, pour accompagner les huîtres
• des caméras de télévision pour "fixer" l'évènement

Le tout dans une ambiance de fous (dont je fais partie en étant fier de l'être)

Mais voilà, ceci n'était qu'une mise en bouche... Le pire restait à venir !

23h00, l'ouverture du défilé sur le PASSAGE DU GOIS est annoncée.
Il nous faut nous rendre sur place mais les organisateurs ont prévu trois autocars pour limiter les risques.
Nous partons avec notre voiture et la journaliste Ouest-France de Challans nous demande si elle peut nous accompagner. J'en profite pour lui dire que nous sommes désolés de n'avoir pas pu la ramener (pourvu qu'elle ne soit pas restée dans le gois !!!).

Une fois sur place (nous sommes dans les premiers) on nous remet un flambeau pour le défilé qui aura lieu jusqu'au milieu du passage.

Il fait 0° !!!
Le vent d'est est fort, ce qui nous gèle jusqu'aux os. Mais j'avais promis à Philippe (un des organisateurs) de venir et de participer... Je l'ai fait. ON l'a fait.
Dans une ambiance amusante  nous partons au son des slogans "_ 2009 ne passera pas, y a rien d'neuf c'est que du bleuf"
Bref on s'est gelé, on a beaucoup ri avec des gens qu'on ne connaissait pas (On n'a pas croisé de Barbâtrins, à peine deux Noirmoutrins qui comme nous se sentaient bien isolés Hi Hi Hi)
Une fois arrivés sur place, le décompte s'est fait en espérant que 2009 ne passe pas... Rien à faire. Un feu d'artifice pour fêter la nouvelle année a été tiré et nous sommes rentrés, transis mais content d'avoir été là.
Pas grave on a gagné une seconde cette année, mais on est certains que 2010 n'existera pas, et j'en suis d'autant plus convaincu que ce serai l'année de ... mes 50 ans.
ALORS NON NON ET NON IL N'Y AURA PAS DE 2010.