Ils sont partis !
Après avoir ravagé l’Afrique, ils vont mettre la pagaille, semer leurs miasmes, violer la nature et tuer des vies (végétales, animales et/ou humaines) en Amérique du Sud. Comme si les pays de ce sous-continent en souffrance n’avaient pas besoin d’autre chose que de la folie de quelques nantis avides d’une gloriole assise sur la promotion de quelques marques elles mêmes avides de profits !
Ils sont partis, et des porte-voix officiels et officieux nous les présentent comme des héros, ces aventuriers de chiffon, alors même qu’ils sont l’exemple à ne pas suivre de désoeuvrés en mal de sensations chèrement payées par l’environnement !
Bien sûr, on nous objectera que c’est pour porter là-bas les bienfaits du progrès, de la technique, des fruits de la recherche, de la conscience humanitaire, comme autrefois on nous a fait le coup des pompes pour le Sahel… bien sûr on nous expliquera que notre sécurité routière profite largement des expérimentations faites par les véhicules sur des pistes d’enfer… bien sûr on tentera de nous convaincre que la pseudo-aventure vécue là-bas est un vrai moteur pour des jeunesses en proie au doute, et que ce faux-rêve sera générateur de passions utiles à notre société… bien sûr ! Mais on ne justifiait pas différemment les massacres coloniaux d’hier !
Derrière les pantins-sandwichs qui s’agitent sur des engins dégueulants d’huile de vidange, de gaz à effet de serre, et de vacarme à tuer tous les poussins d’espèces protégées dans l’œuf, se dissimulent les vrais acteurs d’une tragédie que nous partageons malgré-nous : les marchands internationaux de ferraille, de carburants et d’images, fossoyeurs de la planète !
L’accepte qui peut… le refuse qui veut ! image ANDES Fougères arborescentes fotosearch