Magazine Beaux Arts

L’opéra au cinéma

Par Elisabeth1

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Crédit photo : Narcis Parfenti/SXC

Une nouveauté, nous est offerte depuis quelques mois par le groupe Kinépolis, la retransmission depuis le Metropolitain Opera de New York , par satellite et en direct, d’un opéra donné en matinée, qui avec le décalage horaire correspond pour nous avec bonheur, à la soirée du samedi.

 Le dernier opéra « Thaïs » de Jules Massenet nous était présentée, par Placido Domingo, grâce à cet ingénieux système, depuis le confortable fauteuil du Kinépolis, nous avons accès aux coulisses du Met, aux interviews des artistes, comme si nous étions des VIP, tout ceci, en mangeant selon les goûts : des bonbons, des chocolats glacés, du pop corn (beurk pour le bruit)

L’année dernière, c’est une opérette

« La fille du régiment » de Gaetano Donizetti, avec la pétillante et délicieuse Natalie Dessay qui a clôturé la saison.

Le premier opéra de cette saison, que j’ai vu, Salomé de Richard Strauss, avec Karita Mattila a faithurler les « mâles »

En effet le grand écran ne nous a rien épargné du jeu de la soprano. Du rôle de Salomé, elle a la voix merveilleuse, la souplesse, mais n’en a plus l’âge. Au lieu de la pucelle de 20 ans, on voit une dame mure, avec tous les ravages de la ménopause, traits relâchés, au visage terrible en gros plan, faisant un streep tease de cabaret, en guise de danse des sept voiles, Alors qu’en 2003 à Bastille, elle était merveilleuse dans ce rôle.

J’avoue que, pour le Docteur Atomic, j’ai fait l’impasse à cause de la longueur du spectacle.

La Damnation de Faust nous a révélé un Méphistophélèsfascinant en la basse John Relyea.

Que dire de Thaïs avec la resplendissante et splendide Renée Fleming ? Elle est parfaite, l’histoire connue et convenue, la méditation interprétée de main de maître par un violoniste dont j’ai oublié le nom. Le finale, la mort de Thaïs en extase, rappelle la scène dans la chapelleCornaro, à Santa Maria de la Vittoria à Rome, l’extase de Ste Thérèse, chef d’œuvre du Bernin.

Ce samedi, nou verrons le couple déjà mythique Angela Georghiu et Roberto Alagna, dans « La Rondine » de Giacomo Pucini. Une histoire d’amour sur fond d’empire, une courtisane et la suite incontournable, rappelant la Traviatta.

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Un bonheur ne venant jamais seul, cet opéra sera également retransmis sur Arte à la même heure c’est à dire 19 h.

C’est une formule qui plait au grand public, les salles refusent du monde. Cela permet aussi d’attirer un nouveau public qui ne connait pas l’opéra, de s’en approcher et de s’y intéresser. Sa composition est d’âge assez élevé malgré tout, c’est fort dommage, car les images sont splendides, le son impécable. Il suffit juste d’éviter les pages publicitaires qui précèdent la projection, où le son est dévastateur, ou encore d’utiliser la méthode des bouchons d’oreilles qui a fait ses preuves.


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