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Grey’s anatomy : 5.11 Wish you were here

Publié le 11 janvier 2009 par Tao

grey\'s anatomyOn avait quitté Grey’s anatomy en petite forme l’année dernière. 2009 sera t’elle meilleure ? Pas sur, la série est de plus en plus ennuyeuse. Enfin, non ce n’est même pas de l’ennuie mais c’est plutôt un sentiment d’indifférence qui plane sur cette série en ce qui me concerne.

Meredith et Cristina continuent leur petite guerre et on a l’impression de se retrouver dans la cour de récréation de l’école primaire. Les deux filles ne se parlent pas et font la moue en se dévisageant, c’est totalement ridicule comme opposition. Il pourrait ressortir du bon de cette rivalité mais on en reste à des gamineries puériles. Cette rivalité a au moins le mérite de rapprocher Sheperd et Hunt. Les deux hommes sympathisent et enterrent la hache de guerre pendant que les femmes se crêpent le chignon, c’est plutôt marrant. Pour rendre le sujet plus sérieux, Grey et Yang doivent soigner un serial killer. Et comme tout patient, il faut un médecin pour tomber amoureuse de lui. Dans le cas présent, Meredith est sous son charme et donne de la morphine au prisonnier afin qu’il se souffre pas trop alors que Derek était contre. Les deux amoureux sont donc un peu en froid mais on règle cela autour d’une danse ridicule en fin d’épisode et si vous ne savez pas ce que veut dire le mot ridicule, il suffit de regarder Patrick Dempsey en train de danser et vous comprendrez. Evidemment on explique l’attitude dure de Derek envers le prisonnier par un traumatisme remontant à son enfance. Son père s’étant fait tuer dans son magasin. C’est nouveau, ça vient de sortir et on en reparlera plus jamais par la suite. Chouette la continuité.

Sloan et Lexi continuent de coucher ensemble. Du moins Mark tente de résister durant tout l’épisode grâce à sa super coach Callie mais celle ci ne semble pas faire du très bon travail vu qu’elle est de son côté dans la ligne de mire de Sadie, l’interne bisexuelle dont il ne serait pas étonnant qu’elle soit une serial killeuse. C’est Melissa George ne l’oublions pas. C’est insipide mais Sloan et Callie étant devenus les deux personnages les plus sympathiques de la série, je ne vais pas en dire du mal. Je ne pensais jamais devoir écrire ce genre de phrase mais je n’ai pas trop le choix.

J’en viens à aborder le cas d’Izzie Stevens. Mademoiselle, je ne suis pas bien dans ma tête. Elle explique à Alex qu’elle voit Denny tout le temps, partout et au lieu de s’inquiéter de la situation, Karev trouve cela super cool. Cela rend Izzie plutôt heureuse. La voilà devenue bigame avec d’un côté son petit ami bien vivant et de l’autre son petit ami mort et enterré depuis plusieurs années. Bon d’accord, si tout le monde trouve cela normal et ne semble rien avoir à y redire, je ne vois plus ce que je pourrai dire. Après tout c’est peut être moi qui ai un problème si je trouve cette intrigue complètement grotesque.

Mais si vous croyez que l’on a atteint le fond, je dois malheureusement vous contredire. Le chef se met à déprimer après la mort d’un médecin figurant et s’enferme le reste de l’épisode pour méditer et en se demandant pourquoi tout fout le camp dans cet hôpital. Shonda Rhimes la créatrice du show en serait elle arrivée au même constat ? C’est vrai, on n’a jamais rien eu d’intéressant à dire sur Weber mais là ça en devient pathétique.

Comme il n’y a rien d’intéressant dans la vie, des médecins, peut être trouvera t’on mieux avec les patients. Au programme la madame Ari d’Entourage histoire d’occuper George dans une intrigue bouche trou et un gentil petit garçon en demande de transplantation pour émouvoir Bailey et montrer combien Alex peut être un gars bien quand il n’a pas une pétasse blonde et un fantôme sur le dos.

Conclusion : Qu’est ce que j’aime Grey’s anatomy. Non vraiment, voilà une série dont on peut dire du mal chaque semaine et qui n’est jamais à cours d’intrigues ridicules. Un vrai bonheur pour moi. Ce blog ne s’appelle pas Critik en séries pour rien après tout. Je dirai la moitié de ce que je dis de Grey sur une série comme Heroes, j’aurai 300 fans fous furieux venu me disséquer le cerveau. Mais là même pas. Voilà pourquoi j’aime Grey’s anatomy, une vraie série punching ball.



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