Magazine Cinéma

Maintenant je sais ce qu’est Twilight

Par Sukie

Maintenant je sais ce qu’est Twilight

On ne m’avait donc pas prévenu. Que Twilight était une comédie. Au delà de ses airs de phénomène générationnel, ce gentil film ne m’a pas déplu au point de vouloir en dire du mal. Beaucoup plus drôle que “Tout sauf en famille“, pourtant moins attendrissant que “Frozen River“. Faut pas déconner.
La salle entière semblait d’accord. Certains passages suscitèrent des pouffements, voire des fous rires irrépressibles. On ne cracherait pas tant dessus, ni n’aurait peur d’être cruellement déçu sans le tapage médiatique avec lequel on nous assomme. Je vous avouerais qu’avant de voir les jeunes filles rougir devant Edward et les ados hurler comme des truies qu’on égorge à l’évocation de cette saga gothico-romantique, je n’avais ouï dire de ce qu’il se tramait à Forks (ville où se déroule l’action). Classique, déjà-vu, cible : adolescente ou fleur bleue en manque des premiers émois amoureux. Twilight ne prétend pas ré-inventer le genre (amour, vampires, beaux gosses et jeune fille innocente au centre d’une tourmente sentimentale compliquée et dangereuse), mais à divertir d’une manière ou d’une autre, exploitant un filon destiné à dégainer du cash. Un best seller sur grand écran aura forcément un bon rendement en salles qu’il soit bon ou mauvais, c’est connu. Et puis on ne peut pas foncièrement détester un film de Catherine Hardwick, réalisatrice en autres des Seigneurs de Dogtown et de Thirteen, deux sacrés canons. Ce qui me dérange dans ce genre de saga en plusieurs chapitres, c’est que dans le premier volet, malgré une intrigue de plus de deux heures qu’on ne voit presque pas passer, il ne se passe quasiment rien. J’exagère. Mais j’avais l’impression d’être à mi-chemin entre une balade champêtre et autre chose de plus excitant, mais mal exploité. Quoiqu’il en soit, face à ces éphèbes, on ne saurait calmer l’ado qui en nous crie famine. Certaines scènes m’ont paru très poétiques, très belles à regarder, presque comme une pub pour Kenzo. En sortant de là, je n’ai pas vraiment regretté. Toutefois, j’aurais pu m’en passer. Du coup, maintenant je peux vous en parler. J’irai certainement voir la suite, mais comme Catherine est sortie de l’aventure, je crains le pire.

Trackback URL

amour, catherine hardwick, critique, film, forks, impossible, interdit, twilight, vampires


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sukie 1316 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines