Magazine Beaux Arts
Difficile de dire à quelqu'un : "Merci pour ton livre, mais vraiment j'avais peu aimé ensemble c'est tout..." Du coup, j'ai lu le dernier Gavalda avec beaucoup de méfiance et j'ai mis presque trois mois à dépasser la page 100. Alors pour arriver à la page 293, page à laquelle j'ai enfin pris goût à l'intrigue, je vous laisse imaginer les efforts et le temps qu'il m'a fallu ;) Non, je plaisante, ce n'était pas non plus insurmontable. Ce n'est pas Ulysse, non plus !
Le personnage principal est Charles, architecte en vadrouille pour des tas de chantiers. Il vit avec Laurence et Mathilde, son amour et la fille de celle-ci. Son métier ne lui laisse pas beaucoup de temps pour elles et il sent bien à chaque retour que sa vie n'est pas ce qu'elle pourrait être, que l'ennui s'installe. Lorsqu'il apprend la mort d'Anouk, Charles commence à perdre pied. Qui est cette Anouk ? La mère de son ami Alexis. Une infirmière. Mais aussi beaucoup plus que tout ça pour Charles (j'veux pas spoiler). Et son couple se délite. Et sa soeur tente de le soutenir. Et Alexis a changé. Et pourquoi Anouk est-elle morte ? Comment ? Le tout traîne en longueur et en phrases... parfois sans verbes, parfois très longues, pleines de points de suspension. Oui, je crois que c'est vraiment le style qui m'a agacée. Quant à l'histoire, elle ne change pas la face du monde, loin de là...
Bref, pas emballée avant la lecture et toujours pas emballée après, un peu pendant puisque les 300 pages de la fin ont été lues en quelques jours.