Magazine Cinéma

Top 5 : Anjelica Huston

Par Rob Gordon
Anjelica Huston est cette semaine à l'affiche de Choke, adaptation du roman de Chuck Palahniuk par Clark Gregg.

Top 5 des films avec Anjelica Huston
01. Buffalo '66 (1998)
Le film restera comme l'unique collaboration entre Anjelica Huston et Vincent Gallo. Parce que le natif de Buffalo (tiens donc) semble avoir pris sans prévenir sa retraite anticipée, et parce qu'il s'est fâché avec quasiment tout le monde sur le tournage de son premier film. Le jeu en valait la chandelle : tragi-comédie riche et singulière, voilà une oeuvre impérissable qui supporte d'être vue un bon millier de fois.
02. Gens de Dublin (1987)
« Comme un morceau de musique, avec des thèmes qui apparaissent et disparaissent à plusieurs reprises ». C'est avec modestie que John Huston décrit l'un de ses chefs d'oeuvre. Un film-testament (titre original : The dead) renouvelant des termes aussi génériques que la mort ou le temps qui passe, mais faisant surtout naître une émotion pure et intense. Comme par magie.
03. À bord du Darjeeling limited (2002)
Un rôle secondaire pour Anjelica Huston, mais quel rôle : celui de la mère des trois héros, retirée en Inde comme pour échapper à un destin tout tracé. Les scènes où elle apparaît tendent à saper le rythme du film, mais lui insufflent un supplément de grâce. Le meilleur film de Wes Anderson, intense et bouleversant.
04. Meurtre mystérieux à Manhattan (1993)
Dans l'un des films les plus drôles de Woody Allen, elle est la femme fatale qui fait tourner la tête du héros malgré la vigilance de son épouse (Diane Keaton). Huston démontre un potentiel comique rarement exploité au cinéma, mais qui prend tout son sens ici.
05. La famille Tenenbaum (2001)
Comme dans À bord du Darjeeling limited, elle endosse le rôle de la cheffe de famille, mais cette fois de façon bien plus affirmée et reponsable. À sa charge de gérer une galerie d'enfants et de conjoints aussi névrosés les uns que les autres, un ex-mari collant et fourbe, et un prétendant qui se fait pressant. Après l'excellent Rushmore, Wes Anderson continue de poser les bases de son univers grâce à ce cahier des charges drôle, poétique et pathétique.

Retour à La Une de Logo Paperblog