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Compte-rendu de la soirée #1 du festival Bordeaux Rock, le 22/01

Publié le 23 janvier 2009 par Mikatxu @crystalfrontier
Compte-rendu de la soirée #1 du festival Bordeaux Rock, le 22/01Coup d'envoi ce jeudi 22/01 du festival Bordeaux Rock, qui a pour objectif principal d'attirer l'attention sur des groupes locaux, qui certes tournent toute l'année, mais qui bénéficient à l'occasion d'un éclairage particulier, à la fois médiatique et en se retrouvant avec d'autres groupes.
La première soirée était éparpillée sur plusieurs lieux, cinq bars/clubs, qui accueillait chacun en leur sein 2 ou 3 groupes. Le premier lieu était La Politique, bar du quartier Saint-Michel, où étaient attendus Black Liquid Death et The Magical Jumblies Club. La prestation était sympathique, même si le bar bien rempli nous oblige (Vanessa et moi-même) à tendre le cou et rajouter une bonne dose d'imagination pour deviner à quoi ressemblent les musiciens, même si le son qui nous parvient me plaît plutôt. Heureusement, la gratuité de la soirée a attiré toute sorte de personnages, dont Fernando, un sympathique et débonnaire bonhomme dont l'ambition la plus folle pour la soirée était de gueuler "Optic 2000 !", mais malgré la bière, on sentait une certaine inhibition chez lui., car il n'a pas osé. Et aussi : c'était dur de comprendre ce qu'il racontait. J'imagine que c'est The Magical Jumblies Club qui a joué ensuite, avec le renfort de Loïc, guitariste de The Artyfacts, mais le set acoustique est un peu moins convaincant. Puis il fait faim, alors résonne le chant du départ.
Le MySpace de Black Liquid Death
Le MySpace de The Magical Jumblies Club
Alors direction le Saint-Ex', et les marchands de kebab du coin. Hop, estomacs pleins, direction le club, où doivent jouer King's Fool et Hello Sunshine. Ce sont les premiers nommés qui jouent. Bon, c'est du post-rock, au début un peu laborieux, ensuite avec de bons passages tout de même, rappelant évidemment les maîtres étalon écossais que sont Mogwai, mais ça passe plutôt bien. Ils ont pas mal de tics de groupes post-rock en plus : "j'ai l'air fermé quand je joue", ou alors "je joue en tournant le dos au public", "je suis dans ma bulle" et tous les dérivés de ces postures. Bon, ce n'était pas foncièrement renversant, mais ça passait pas mal quand même.
Puis ensuite a commencé l'attente, la vraie. Genre 45 minutes (au moins) avant que les Hello Sunshine arrivent et...bourrinent. Ah ça oui, il y a de l'énergie, ouhla. Une batterie (dont les cymbales sont plus ou moins détruites) et une guitare, et c'est parti. Boum boum. Mais en fait, j'ai un peu l'impression d'entendre la même chanson plusieurs fois, voire à l'infini. Au moins, ils en jouent beaucoup, genre 12 dans les 30 minutes où j'ai survécu. Puis pogoter, c'est pas trop mon truc, alors je reste un peu à l'ouest par rapport au show, voire froid, puis je chéris mes bouchons d'oreille, arce que côté subtilité, enfin voilà.
Le MySpace de King's Fool
Le MySpace de Hello Sunshine
Bref, il est 0h30, nous décidons de quitter les lieux, d'autres endroits sont animés (Le Fiacre, L'Azuli), mais Hello Sunshine a molesté nos cages à miel avec tellement d'ardeur que le repos s'impose de lui-même. Le don d'ubiquité aurait sans doute été appréciable ce soir-là, mais nul doute que les groupes qui jouaient ailleurs feront les premières parties à droite et à gauche et donneront l'occasion d'être revus. En tout cas, ce fut une bonne soirée, pas forcément sur un plan musical, mais sur l'ambiance et la déambulation en bande !

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