Indochine : grand Régis Wargnier !

Dans l’Indochine française des années 1930, Eliane Devries dirige avec son père une plantation d’hévéas, les arbres à caoutchouc. Belle, digne et déterminée, elle trace son chemin sans se retourner, dans le seul but de rendre heureuse sa fille adoptive Camille. Jusqu’au jour où toutes deux tombent amoureuses d’un même homme : un officier de marine du nom de Jean-Baptiste.

En 1993, Indochine a remporté de nombreuses récompenses à travers le monde parmi lesquelles cinq César (meilleure actrice, meilleur second rôle féminin, meilleure photographie, meilleurs décors et meilleur son), l'Oscar du meilleur film étranger ainsi que le Golden Globe du meilleur film étranger.
Même si je n’aurais pas attribué autant de récompenses au film de Régis Wargnier, je dois avouer que je l’ai vraiment apprécié ! Surtout après Un barrage contre le Pacifique, autre fresque indochinoise autrement moins fascinante.
Dans Indochine, on se laisse réellement porter par l’atmosphère du Vietnam, les magnifiques paysages et la société de l’époque dans le cercle des riches propriétaires blancs. Le réalisateur inclut en outre une touche historique puisqu’il dépeint l’oppression du peuple, la montée du communiste et les débuts de la révolte. La trajectoire de Camille, princesse annamite orpheline, est en ce sens fort bien exposée. Un drame magistralement orchestré.
Un scénario riche en sentiments et en faits historiques, donc, mais surtout porté par de très bons (et très beaux) acteurs : Catherine Deneuve, Vincent Perez et Jean Yanne.