Quatrième de couverture :
Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s’est jeté dans les chutes du Niagara. Durant sept jours, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que l’on surnomme désormais « la Veuve blanche des Chutes » attire pourtant l’attention d’un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu’absolue les entraîne, mais la malédiction rôde…
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce livre, malgré quelques longueurs. Il n’y a pas forcément une action trépidante, mais on se laisse vite embarquer par cette histoire tragique. Joyce Carol Oates nous entraîne dans la vie d’Ariah, jeune fille de bonne famille qui va, tant bien que mal, essayer d’affronter les drames de sa vie, tout en élevant ses trois enfants. On suit sa chute dans la folie. Ce livre est aussi une fresque de la société américaine des années 1950 aux années 1970 : ses codes, sa petite bourgeoisie, ses combats, ses magouilles. Le tout est servi par une écriture brillante.