Magazine Cinéma

Lina Moreco, auteure d'un film sur la vaccination, s'exprime!

Par Handiady

Affiche film Silence on vaccine

Lina B Moreco: "J'ai fait ce film pour briser le silence".

Quatre ans après "Médecine sous influence", documentaire sur les conséquences dramatiques de l’acharnement thérapeutique en pédiatrie, voici que la cinéaste Lina B. Moreco nous arrive au terme d’une recherche rigoureuse de trois ans avec "Silence, on vaccine". Cette coproduction Canada-France de l’Office national du film du Canada et Play Film, est sorti en salle au Québec le 30 janvier dernier et lève le voile sur un sujet tabou qui suscite la controverse.

Malgré son emploi du temps très chargé, Lina B Moreco a eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Quelles raisons vous ont poussé à réaliser ce film?

Il y a cinq ans, une famille québécoise m’a raconté l’histoire de leur petite fille qui, à l’âge de quatre mois, a vécu un choc neurologique grave à la suite de sa vaccination avec le DTaP. Née avec une microcéphalie, elle se développait presque normalement, puis, quarante-cinq minutes après l’inoculation du vaccin, elle s’est retrouvée à l’urgence où elle est restée pendant plusieurs jours. À partir de ce moment, elle a régressé à un degré zéro de développement, celui d’un enfant naissant, un niveau qu’elle n’a jamais dépassé par la suite.

À cette époque, j’ignorais qu’on pouvait connaître une si vive réaction à la vaccination. J’ai donc entamé une recherche pour en savoir davantage. J’étais plutôt sceptique. Au bout de quelques mois, j’ai compris que la petite fille n’était pas un cas rare, qu’elle faisait partie d’un sombre tableau qui intégrait de nombreuses personnes au Canada et ailleurs dans le monde. Ces victimes ne représentent peut-être qu’un petit nombre, ce petit 0,01 % si souvent évoqué par les organismes de santé publique lorsqu’il est question des risques de séquelles graves, mais elles sont des vies humaines.

Pour moi, elles n’étaient plus ces chiffres silencieux, ces presque rien, elles étaient des enfants, des adolescents et des adultes. Des victimes atteintes de sclérose en plaque, d’autisme régressif, de Guillain Barré, de paralysie générale, c’est-à-dire de troubles immunologiques ou neurologiques. Certaines d’entre elles étaient mortes. Elles payaient de leur santé le risque du bénéfice des vaccins. Ce sont des histoires de vies cachées.

En fait, pour les experts en santé publique, "il n’existe pas de preuve scientifique établissant hors de tout doute une relation de cause à effet entre la vaccination et les maladies dont ces personnes sont affligées". Conséquemment, pour établir le lien de causalité, les personnes malades doivent s’armer d’un avocat, étaler leur histoire en justice, confronter les experts de l’industrie pharmaceutique et prouver aux organismes de santé publique que le vaccin a détérioré leur santé. C’est chaque fois le combat entre David et Goliath dont les médias parlent peu.

Film Silence on vaccine de Lina B Moreco

J’ai réalisé ce film pour briser le silence.

Si des populations entières doivent pouvoir profiter des bénéfices de la vaccination, n’est-il pas essentiel que la société protège et porte secours à ces victimes qui incarnent l’inévitable pourcentage de risque en principe assumé? Est-il acceptable de continuer à les abandonner sans recherche adéquate, sans recours médical et sans soutien social?  Est-il normal que le principe de responsabilité disparaisse quand vient le temps de reconnaître qu’une pratique médicale blesse au lieu de protéger?

Ces questions sont essentielles car plusieurs vaccins sont actuellement en développement dans divers laboratoires, entres autres ceux contre contre le sida, le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer du côlon, la leucémie, les mélanomes, la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques, le diabète, l’asthme, la zona, l’obésité, le tabagisme, la dépendance à la cocaïne, l’hypertension, la grippe aviaire, la dengue, l’infection des oreilles, les caries, les ulcères, la chlamydia, etc.

Nous pouvons  prévoir que dans un avenir rapproché, les enfants recevront autour d’une centaine de doses de virus vaccinaux et que les adultes pourraient en recevoir tout autant au cours de leur vie.

Cet amoncellement de nouveaux vaccins pose aussi une autre question essentielle : Les enfants de demain devront-ils tendre le bras toute leur vie pour s’immuniser contre les maladies ? Deviendront-ils les esclaves d’une industrie pour survivre ou pour vivre tout simplement ?

Combien de vaccins sont administrés par année au Québec sur les enfants? Et connaissez-vous les chiffres pour d'autres pays (la France par exemple)?

Au Québec le calendrier vaccinal n'est pas obligatoire selon la loi. Ils sont recommandés. Le calendrier de vaccinations a été réalisé selon le rythme des visites médicales chez le pédiatre, afin de faciliter la tâche aux parents et aux médecins.

En France il faut consulter les calendrier vaccinale disponible sur le site Internet du ministère de la Santé. 

Film Silence on vaccine

Combien de plaintes ou de signalements sont faits sur des effets secondaires? Et combien de cas lourds ?

Il y a une sous-déclaration des effets secondaires. Seulement un cas sur 40 est déclaré au gouvernement, ce qui par conséquent nous laisse croire à tort qu'il n'y a presque pas d'effets secondaires.

Avez-vous rencontré des obstacles pour parvenir au bout de votre projet? Avez-vous trouvé facilement un producteur?

J'avais de bonnes étoiles au-dessus de ma tête. Évidemment il y a eu des discussions, mais aucune censure, rien. Ici au Canada, lorsque l'Office National du Film s'engage à produire un documentaire, nous pouvons pratiquement réaliser notre film sans lien ou compromis avec l'extérieur. Nous avons choisi de co-produire avec la France, France 5, ainsi nous avions l'assurance d'une télédiffusion en Europe. France 5 et Play Film ont aimé le projet et n'ont demandé aucune coupure au projet final.

Pourquoi ce silence autour des victimes ?

Pour plusieurs raisons :

* Protéger la vaccination, c’est s'assurer que toutes les personnes se feront vaccinées.

* Protéger les investissements, car s'il y a reconnaissance du lien causal, les industries pharmaceutiques seraient en mauvaise position financière, il faudrait dédommager toutes les victimes.

* Les médecins n'y croient pas un point c'est tout.

* La formation universitaire que reçoit l'étudiant en médecine n'ouvre pas sur ce sujet.

* Parce que le vaccin fait partie de notre quotidien depuis plus d'un siècle et tout a été fait pour qu'il soit perçu comme notre sauveur.

Et pourquoi ces histoires humaines dramatiques sont si peu relayées dans les grands médias?

Que représente une personne malade pour les médias si elle est seule, non reconnue par la communauté médicale ? Elle est un sujet divers et sans importance. Pour que cela devienne un sujet important, il faudrait que les médias réalisent une enquête, comme je l'ai fait pour mon documentaire, car sans cela, la personne est un cas unique, rare, dont on ne devrait pas réellement parler.

Film Silence on vaccine

Beaucoup d'argent est investit dans la recherche pour l'élaboration de nouveaux vaccins. Pourtant, il y a peu d'investissements dans la recherche scientifique pour connaître les effets secondaires des vaccins? Pourquoi?

Parce que pour faire de la recherche scientifique, il faut des investisseurs. Aujourd'hui, presque la totalité des fonds de recherches sont issus de compagnies pharmaceutiques.  Elles n'ont pas grand intérêt à subventionner les recherches qui iraient à l'encontre des produits qu'elles veulent vendre.  La plupart des chercheurs de mon documentaire, ont des subventions qui viennent du privé.

Le problème de fond ne réside-t-il pas dans le conflit d'intérêt auquel sont confrontées les compagnies pharmaceutiques? A savoir leur besoin de rentabilité versus leur rôle d'acteur majeur de la santé publique.

Tout à fait. C'est ce que je réponds à la question précédente.

Connaissez-vous le chiffre d'affaire et les profits générés par cette industrie?

Tout dépend de la compagnie dont on parle et du nombre de vaccins qu'elle produit. Par exemple le Gardasil se vend 300 euros environ et 10 millions de jeunes filles sont visées par ce vaccin. Faites le calcul!

Film Silence on vaccine

Que suggérez-vous aux parents qui se posent la question de vacciner ou non?

À la suite de ma recherche et des rencontres que j’ai effectué pour réaliser ce film, il est apparu que l’on gagnerait à se poser certaines questions pour déterminer le moment propice pour se faire vacciner ou faire vacciner son enfant. Je suis bien consciente que cette prise de responsabilité  - soit de repenser le calendrier vaccinal pour qu’il se conforme à ce que nous préférons  - ne correspond pas à ce que la plupart des pédiatres proposent, mais je me permets tout de même de lister certaines des questions que l’on pourrait se poser.

Notre état de santé ou celui de notre enfant:

* Est-ce que j’éprouve de la fatigue, de l’épuisement?

* Suis-je en train de combattre un virus ou une maladie?

* Est-ce que mon bébé fait ses dents et combat une fièvre, prend t-il des antibiotiques ?

* Suis-je entrain de vivre un stress quelconque ?

Si c’est le cas, il est probablement mieux de reporter le rendez-vous, d’attendre de recouvrer sa santé.

Autres questionnement:

* N’est-il pas préférable d'étaler l’administration des vaccins sur plusieurs semaines, au lieu d'en recevoir plusieurs en une seule journée?

* Est-ce qu’une forte réaction a été remarquée lors de l’administration du dernier vaccin?

* Est-ce qu'on souffre de problèmes neurologiques ou d’une maladie immunitaire?

* Les vaccins proposés pour nos voyages sont-ils essentiels ?

* Puis-je vraiment contracter la maladie pour laquelle on veut me vacciner? Suis-je une personne qui a des comportements à risques ?

* Y a t-il un autre moyen de prévention contre la maladie ?

* Quelles sont les composantes des vaccins? Contiennent-ils du thimérosal, produit nocif tel que le montre de vidéo de  l’Université de Calgary, de l’hydroxyde d’aluminium et autres produits toxiques ?

* Dans tous les cas, une recherche d’informations et une discussion avec une personne de la santé s’imposent.  Si votre pédiatre refuse de discuter, il est possible de rencontrer un pédiatre naturopathe.

La toxicité des vaccins

Les monographies des vaccins publiées par les compagnies pharmaceutiques et que nous pouvons trouver sur internet, comme par exemple le PENTACEL ou FLUVIRAL grippe, nous permettent de connaître les produits qu'ils contiennent. À cet effet j’aimerais ajouter que le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec a émis une lettre en septembre 2008 énonçant "qu'il n’existe aucune association entre l’administration durant l’enfance, de vaccins contenant du thimérosal et des effets neurodéveloppementaux, notamment les troubles autistiques".

Aux États-Unis, un militantisme exigeant du gouvernement des vaccins verts moins toxiques pour la santé est né. Les vaccins verts sont une piste intéressante pour vacciner autrement la population.

Est-ce que votre documentaire pourra être visionné sur Internet dans les prochains mois? Sinon où sera-t-il possible de se le procurer?

Mon film est sorti au Québec le 30 janvier dernier et sortira au Canada en mai 2009.

En ce qui concerne le France, nous avons fait une version courte (52 minutes) et une version longue (84 minutes) du film. Il est peut-être déjà possible via PLAY FILM d'avoir une copie.

Le film n'est pas disponible sur le net pour le moment.

Plus d'informations

Consultez le site Internet du film et le blog de Lina B Moreco.

Pour visionner des extraits, cliquez ICI!"


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Handiady 268 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte