La dernière fois que j’ai vu Jim Carrey sur grand écran, il jouait le héros paranoïaque du calamiteux thriller de Joel Schumacher, Le Nombre 23. Pas vraiment une réussite… Il revient aujourd’hui avec Yes Man, une comédie où il peut laisser libre cours à ses impayables grimaces, et force est de constater qu’il est beaucoup plus à l’aise dans ce registre loufoque que dans des rôles trop sérieux.
Grâce à son talent comique, et à un scénario malin, tiré d’un roman autobiographique de Danny Wallace qui accumule les situations improbables, Yes Man est une petite comédie sympathique et menée à un train d’enfer.
L’humour n’est pas toujours des plus raffinés, mais l’ensemble est porté par une énergie communicative. Il faut dire que la « positive attitude », c’est un peu le crédo de l’intrigue. Carrey joue un type médiocre, engoncé dans une routine déprimante, qui voit sa vie bouleversée le jour où après avoir assisté au séminaire d’une sorte de gourou illuminé (Terrence Stamp, très bon) il décide de dire oui à toutes les opportunités qui s’offriront à lui. Et ça marche ! Il commence par accepter de déposer un SDF sur les hauteurs de la ville, lui prête son portable jusqu’à épuisement de la batterie, et se retrouve en panne sèche, loin de tout… Une calamité ? Non, car cela va lui permettre de faire la connaissance d’une adorable jeune femme, pas insensible à son charme… Dans son emploi de banquier, il se met à accorder des prêts à tout le monde. Son patron le convoque… pour lui accorder une promotion ! Et ainsi de suite, jusqu’à ce que la méthode ne finisse par lui attirer quelques ennuis…
Les gags fonctionnent bien, et la partie romantique n’est également pas si mal, grâce au charme de Zooey Deschanel. Bref, Yes man, sans être un sommet de la comédie hollywoodienne, est un film qui remplit agréablement sa fonction de divertissement et qui donne le moral. Dans la conjoncture actuelle – crise et morosité ambiante – c’est toujours ça de pris…
Note :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble