États-Unis - Des scientifiques californiens ont découvert que la mesure d’un taux d’hormone pendant la grossesse pourrait mesurer les chances, avec 75 % de précision, que la jeune mère souffre d’une dépression post-natale.
Les scientifiques ont mesuré une hormone produite par le placenta vers la moitié de la grossesse chez 100 femmes enceintes. Avec 75 % d’exactitude, le fait de présenter un fort niveau de cette hormone signifie que la future mère souffrira d’une dépression post-natale. L'évaluation est même plus précise quand la future maman souffre déjà de symptômes dépressifs.
Le test ne fonctionne que lorsque la prise de sang est réalisée entre la vingt-troisième et la vingt-sixième semaine de grossesse, quand le taux d’hormone est à son plus haut niveau. L’hormone pCRH serait liée au cortisol, une autre hormone régulant le stress. D’autres facteurs de risque avaient déjà été identifiés, comme le manque de soutien familial, le manque de confiance en soi, l’anxiété et le stress durant la grossesse.
Les chercheurs pensent que, si leurs résultats se reproduisaient sur de plus grands groupes de futures mères, ce dépistage pourrait faire partie des traitements standards des femmes enceintes. La dépression post-natale touche une jeune mère sur dix, mais est souvent mal diagnostiquée. Les futures mamans de garçons seraient plus touchées.