Ratatouille, un délice signé Pixar

Difficile de faire une critique sur Ratatouille. Je crois que je vais attendre de l’avoir vu 4 ou 5 fois avant de donner mon avis… Vous voulez vraiment une critique maintenant ? Bon c’est d’accord mais je vais avoir du mal à faire court.

Même si je connais la qualité des films de Pixar, j’avais quand même quelque aprioris sur Ratatouille. Peut-être parce que Les Indestructibles marque une certaine différence avec les autres films du studio ou parce que je craignais la vision américanisé de la France. Quoi qu’il en soit j’ai adoré Ratatouille.

Le film est marqué de l’emprunte de Brad Bird du début à la fin. On retrouve les visages stylisés, identique à ce que l’on avait pu voir dans Les Indestructibles, et une histoire va à 100 à l’heure. Si beaucoup de scénaristes se serait contentés de l’insolite rat comme cuisinier d’un grand restaurant, Brad prend ça comme une base et les rebondissements s’enchainent pour dérouler l’histoire. Toujours dans le parallèle avec Les Indestructibles, j’ai constaté une certaine ressemblance dans trio de personnage héros au grand coeur, belle de caractère et petit frustré.

Même si le plat de résistance reste l’art de cuisiner, servi avec humour à volonté, le film aborde des sujets plus complexes. Brad Bird aborde certain sujets profond comme l’amitié, le respect des différences et le droit de croire en ses rêves.

Le graphisme est au niveau des autres productions de Pixar, totalement impeccable, et le niveau de détail de certains plans vous en mette plein la vue. On reconnait, ici et la, les effets mis au point sur les films précédent comme l’eau de Némo, la fourrure de Monstre & Cie, les reflets et les métaux vieillis de Cars, mais ils sont utilisés à leur juste place pour servir la dynamique et l’humour du scénario.

Les graphistes se sont atteler à rendre la nourriture réaliste malgré toute la complexité que l’on peut trouver dans les couleurs, les transparences, les reliefs et les reflets des différents ingrédients. Et c’est réussi, les plats présentés à la fin du film ont vraiment l’air appétissant. Les éclairages ainsi que l’étalonnage des couleurs sont particulièrement réussis.

La vision de Paris est parfois surprenante, les époques s’y mélangent et il est impossible de situer le film dans le temps. Si certaines rues semblent dater des années 70, les dialogues sont résolument dans le présent. Certains diront que c’est pour marquer le film de quelques clichés parisiens mais j’ai quand même un peu de mal avec cette vision hors du temps.

Le seul point à redire concerne plus la salle que le film en lui-même. La pellicule était particulièrement abimée, on aurait dis les films passés et repassés dans de nombreux cinéma.

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Vous êtes resté jusqu’à la fin ? Alors voici en bonus une image du film qualité production.