En 1968, il obtient le diplôme de l'ECE (Ecole du Chef d'Entreprise et des Cadres Supérieurs, école "du soir", axée sur la gestion de l'entreprise).Dès sa sortie de l'école et en attendant son départ pour le service militaire (qu'il effectuera à partir de février 1963 dans l'Armée de l'Air, notamment avec le grade d'aspirant puis de sous-lieutenant), il travaille à NORD-AVIATION (société qui deviendra l'une des composantes de l'AEROSPATIALE ), établissement de Châtillon-sous-Bagneux (92), proche banlieue parisienne.
Il y étudie et calcule, à partir des différents cas de charges aérodynamiques et lors d'atterrissages extrêmes, le banc d'essai modulaire qui permettra de réaliser les essais statiques et en vibration des avions " TRANSALL " et " NORD 262 ". A son retour du service militaire à partir d'avril 1964, le banc ayant été construit et installé dans un hangar de l'aérodrome de Meulun-Villaroche , il y suivra les essais. Puis, au bureau d'études, il suivra successivement la cellule, les moteurs puis les équipements du NORD 262. Enfin, il sera le lien entre les essais en vol et le B.E.
Puis, pendant près de 10 ans, à la SAGEM (à Argenteuil puis Osny, usine créée à côté de Pontoise), il réalisera d'abord sous licence US des gyroscopes de centrales de guidage inertiel, destinés aux engins et avions militaires ainsi qu'à CONCORDE.
Dès 1967, il proposera une étude originale et se verra effectivement confier la conduite d'un projet de gyroscopes et d'accéléromètres miniatures (de diamètre 1 pouce ) destinés à diverses centrales inertielles miniaturisées pour engins et avions militaires et civils. La SAGEM les fabriquera pendant plus de 15 ans. En fait, ces centrales inertielles électromécaniques (qui ont précédé celles à laser), fiables, légères et beaucoup moins onéreuses que les précédentes, seront à l'origine de l'adoption très rapidement généralisée de la navigation inertielle sur les avions de ligne long-courriers de l'époque, tels que les BOEING 707 et les DOUGLAS DC 10, avec, pour conséquence, la disparition du " navigateur " à bord de ces avions.
Depuis le 13 septembre 1960, alors étudiant, Philippe LAURENT était pilote d'avion, titulaire du " brevet élémentaire de pilote privé n° TE6151, et pilote de planeur " brevet de vol à voile C, n° 12785 ", délivré à la même date, après une formation effectuée à l'aéroclub de Brives-La-Gaillarde, pendant les vacances scolaires de l'été 1960.
Il vole actuellement sur diverses machines à l'aéroclub Paris-Nord (" ACPN ") à Persan-Beaumont (95). Il adhère à la FFA (" Fédération Française Aéronautique "), ex FNA, depuis de nombreuses années.
Philippe LAURENT a terminé sa carrière professionnelle fin 2000 : Pendant les 12 dernières années, comme pionnier de la " Qualité moderne ". A partir de 1994, comme Conseil d'Entreprises en Organisation de la Productivité, de la Qualité et de l'Environnement. Il a conduit de nombreux audits officiels, notamment basés sur les exigences des normes internationales " ISO 9000 " et de normes dérivées.
Depuis janvier 2001, Philippe LAURENT est membre du R.S.A. (" Réseau du Sport de l'Air "), la fédération française qui réunit les collectionneurs et constructeurs amateurs d'aéronefs.
En mars 2009, Philippe a eu la surprise d'être nommé par Monsieur Xavier DARCOS, Ministre de l'Education Nationale, Chevalier dans l'ordre des Palmes Académiques. En effet, Philippe était aussi, depuis plus de 7 ans, le Conservateur bénévole du Musée vivant de l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers (l'ENSAM, école doctorale qui délivre un titre d'Ingénieur généraliste, école devenue "Arts et Métiers Paris tech"), à Liancourt (60). Plus de 1500 élèves et leurs maîtres et professeurs y ont été reçus en 2008 dans des ateliers scolaires scientifiques et techniques ; des conférences aux thèmes variés y sont suivies certains samedis après-midi.
Si cet article vous a plu, inscrivez-vous à ma Newsletter sur ce lien.