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Tomber sept fois, se relever huit

Publié le 06 février 2009 par Pi_maria

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J’aimerais revenir sur ce livre de Philippe Labro, dont j’ai déjà parlé.

Après en avoir discuté avec quelques amis, j’ai failli changer mon avis initial relativement à l’histoire de Labro.
Parce qu’il vit dans un milieu privilégié, qu’il est bien entouré, des gens qui ont su l’aider… tout cela en aurait fait, en quelque sorte un malade “privilégié”, avec tout les atouts de son côté pour guérir.
J’étais presque d’accord…

Puis, pensons à la dépression, à la façon sournoise qu’elle a de s’installer et prendre les commandes de notre cerveau malgré nous.

Est-ce que Labro savait qu’il avait plus de chance que certains dépressifs ?

Moi par exemple tous mes problèmes financiers sont un fardeau de plus, duquel je m’inquiète tous les jours, je n’ai vraiment pas besoin de ça pourtant.
Ce n’est qu’en demandant l’aide de mes parents que j’ai pu commencer une psychothérapie.
Evidemment Labro, n’a pas ce genre de problèmes.

Mais il est malade, il ne voit plus le monde comme il est, il ne sait pas qu’il n’a pas à se soucier de son boulot, et de fait il s’en soucie beaucoup, il ne sait pas qu’autour de lui la conspiration qu’il imagine n’existe que pour l’aider et le soutenir.
Autour de lui, tout s’écroule, privilèges ou pas, il devient une loque humaine.

Il culpabilise, il est malade physiquement, il perd les pédales, il panique… il est dans le trou.
Sa femme a peur du suicide, le psychiatre assure que les personnalités narcissiques ne se suicident pas… peut-être sa seule véritable chance alors !

Finalement en réfléchissant à tout ça, je suis restée sur mon impression première… il est dépressif, peu importe le milieu privilégié où il évolue relativement à la souffrance qu’il endure.
Elle est la même que la mienne, que la vôtre, elle est souveraine.


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