J'ai reçu hier une lettre qui m'a bercé en me chantonnant du Brahms à l'oreille .Elle m'était envoyée par un bon journaliste, un bon critique d'un bon média (je dis "bon" à cause
de ce qui va suivre, évidemment). Il me disait qu'il avait vraiment aimé "Le film va faire un malheur", ce qui est assez agréable à
lire, ou à relire, puisque c'était déjà dit dans son billet.
Je ne vais pas faire un billet là-dessus, rassurez-vous, rangez les bazookas. Je ne vais pas non plus reproduire le passage, ce serait indélicat. Le plus intéressant, c'était la suite.
Il me précisait qu'il aurait voulu avoir... plus de place pour en parler. Mais voilà, en cette rentrée littéraire de début d'année, les places sont chères dans les rubriques littéraires des
médias. Presque aussi chères que les places sur la table "sélection rentrée littéraire" des Fnac en septembre.
Les tenanciers de blogs comprennent-ils la chance qu'ils ont ? L'espace est gratuit, ad libitum. Ils ont toute la place qu'ils veulent pour expliquer le bien ou le mal de leur lecture. Ce doit
être pour ça que certains critiques ouvrent leur blog personnel. Pour respirer. Ce qui laisse plus longtemps les auteurs haletants.