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Georges-Emmanuel CLANCIER

Par Antwan


Non.
Celui dont la chair devient flamme à la gorge, aux orbites, braise aux entrailles ; celui pour qui l’air se fait brasier, et dont les reins sont brique ardente… non, si ton corps devient tison puis cendre noire, non (fallacieux savoir), ton horizon à la courbe du désert ni ce noyau en toi-même d’espace calciné, non le mot source ne les gouverne, mais l’hallucination plus vaste que le ciel, plus totale que la vie, d’une perle d’eau, de rosée, de lait et de sang.





Nò.
Quiddu chì a so carri duventa fiara ‘n a cannedda, ‘n i conchi, brasgia ‘n i vìscari ; quiddu chì l’aria si faci fucari, è chì i so reni sò chjappi ardenti… nò, se u to corpu duventa tizzonu è po cìnnara nera, no (ingannosu sapè), u to urizonti à a curva ‘llu disertu ne ‘ssu nòdulu in tè stessu di spaziu catrusciatu, nò, a parola surghjenti ùn li guvarna, ma a visioni più larga che u celi, più culma che a vita, d’un candelu d’acqua, di bagnaghju, di latti è di sangu.


in --- Oscillante Parole --- ed Gallimard --- 1978




trad. Stefanu Cesari


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