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Top 5 : Philip Seymour Hoffman

Par Rob Gordon
Cette semaine, Philip Seymour Hoffman sème le Doute : est-il oui ou non nu sous sa soutane ?

Top 5 des films avec Philip Seymour Hoffman
01. Punch-drunk love (2002)
Difficile d'oublier la colère mémorable poussée par ce vendeur de matelas un peu escroc sur les bords, dont les échanges téléphoniques avec un Adam Sandler cyclothymique vont rapidement tourner au pugilat verbal sous le signe du décibel. L'un des moments les plus hilarants de ce très grand petit film, comédie romantique absolue et incongrue.
02. Boogie nights (1997)
Paul Thomas Anderson squatte le haut du classement avec cette fresque moins scorsesienne qu'annoncé sur la naissance et le devenir d'une porno star fort membrée. Dirk Diggler (Mark Wahlberg) fait des émules, y compris parmi les hommes, puisqu'il est également la cible des fantasmes de Scotty J., pornophile mal dans sa peau auquel Hoffman donne idéalement corps.
03. Truman Capote (2005)
Alors, l'Oscar, mérité ou pas ? Oui, mille fois oui : s'il offre une version très Actor's studio de l'auteur de De sang-froid, l'acteur est si convaincant qu'il parvient non seulement à rendre tolérable la voix si particulière de Capote, mais également à en faire un personnage à l'hallucinant potentiel tragique, capable d'arracher des larmes et de motiver bien des réflexions.
04. Happiness (1998)
Ce rôle aurait pu lui coller à la peau jusqu'à la fin de sa vie et l'empêcher de multiplier les projets différents : Philip Seymour Hoffman a pourtant su se débarrasser d'Allen, obsédé sexuel fasciné par sa voisine incarnée par Lara Flynn Boyle. Soit l'un des personnages les plus réussis de cette géniale galerie d'êtres complexés et dégueulasses, de loin le meilleur film d'un Todd Solondz qui se mit ensuite à tourner à vide.
05. 7h58 ce samedi-là (2007)
Son personnage de pourri total est finalement assez semblable au bad guy de M:I-3 ; mais s'il est plus réussi, c'est non seulement parce qu'il est plus crédible (registre oblige) et plus dangereux pour les siens (braquer sa mère pour se faire la belle, faut quand même le faire). Rendu fou par une femme plus que fatale (Maria Tomei), Philip pète un plomb dans cet impeccable polar signant le retour en grâce de Sidney Lumet, gentil papy de 83 balais.

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