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"MA" rentrée littéraire 2007

Par Lecteur En Série

        Place aujourd'hui à la rentrée littéraire... eh oui, cette période de l'année est bénie par les lecteurs invétérés que nous sommes (moins pour nos portefeuilles bizarrement !). J'ai donc décidé de vous faire part de ceux qui m'ont tapé dans l'oeil ou tout simplement donné envie...
        Alors, je commence par les premiers romans :

Éditions Flammarion
665 Pages
Amende honorable
Julien CAPRON [4ème de Couv.]



        Alors que le pays est suspendu à ses lèvres, attendant son ultime discours, le sénateur Alcide Grabure est assassiné. Hardi défenseur des libertés, il paie son opposition farouche à la loi d'Amende Honorable que le gouvernement veut voter. Il s'agit d'ajouter aux condamnations à mort des peines probatoires de plusieurs années afin d'obliger les criminels à faire leur « travail de culpabilité » au cours d'un lent et méticuleux lavage de cerveau. Avant d'expier leur faute devant la société, sous le couteau de la guillotine.
        Époustouflante fresque où se joue le sort d'un pays, Amende honorable est un grand roman d'aventures moderne, convoquant l'appareil judiciaire, la presse, le politique, le crime. De personnages en personnages, d'heures décisives en bouleversantes amours, on est happé par une impressionnante architecture d'intrigues. Une réflexion puissante sur la liberté et la justice.
        Pour en lire un extrait, cliquez juste là !



Éditions Albin Michel
Les plus belles choses que porte le ciel
Dinaw MENGESTU [4ème de Couv.]


        « Un homme coincé entre deux mondes vit et meurt seul. Cela fait assez longtemps que je vis ainsi, en suspension. »
        Avec ce premier roman brillant et sensible, Dinaw Mengestu, jeune écrivain américain d’origine éthiopienne, s’impose d’emblée comme un auteur majeur. L’exil, le déracinement sont au cœur de ce roman qui révèle un extraordinaire talent d’écriture et une maturité singulière.
        Le jeune Sépha a quitté l’Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d’amertume qui leur tient lieu d’univers et de repères. Mais l’arrivée dans le quartier d’une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire…
        Pour en lire un extrait, cliquez par ici !



Éditions Stock
140 Pages
La donation
Florence NOIVILLE [4ème de Couv.]


        Chez un notaire, à la faveur d’une donation, une jeune femme se penche sur son passé. Les souvenirs et les blessures de l’enfance remontent en même temps que les interrogations. Peut-il y avoir une corrélation entre la maladie de sa mère, qui a toujours souffert de psychose maniaco-dépressive, et la façon dont elle-même a mené jusqu’ici sa propre vie, envisagé son parcours professionnel, élevé ses enfants ? Se peut-il qu’un simple gène défaillant dans un cerveau qui n’est pas le vôtre conditionne non seulement votre existence et votre personnalité, mais aussi, peut-être, celle d’une partie de votre descendance ? Est-ce cela aussi l’héritage, la « donation » ? Vient-on au monde avec l’histoire de ses parents ? Le récit s’articule autour d’un va-et-vient dans le temps où les images du passé s’éclairent à la lumière du présent.
        Pour en lire un extrait, cliquez ici.



Éditions Belfond
280 Pages
Le crocodile rouillé
Dominique-Louise PÉLEGRIN [4ème de Couv.]


        Un roman frais et poétique qui dépeint les tribulations d’une famille de huit enfants installée pour quelques mois dans un pays étranger. En fin gastronome des mots et de la poésie, cette « grande couvée » nous livre une philosophie épicurienne de la langue et de la vie. Jubilatoire !
        "Comme tous les parents, les leurs rêvent de les voir rangés bien proprement dans les tiroirs d’une commode, oui, comme des chemises repassées. La famille comprend trois tiroirs. Dans le premier, les « grands » : Gabrielle, quinze ans passés, Emmanuel, treize, et Ariane, onze ans. Dans le tiroir suivant, les « moyens » : les jumeaux, Paul et André, surnommés Melchior et Balthazar, qui ont neuf ans. Enfin, le troisième tiroir, celui des « petits », rempli à ras bord d’individus remuants et incontrôlables qui peuvent encore étaler leurs jouets partout et dire de grosses bêtises : Jeanne, sept ans, Inès, quatre ans, et Denis, le bébé, presque deux ans. Les autres l’appellent Roger parce qu’ils le détestent."
        Entre eux, les enfants se surnomment la « Grande Couvée » et forment une tribu attachante et désordonnée sur laquelle veille le Crocodile rouillé, figure de l’autorité paternelle. Dans ce monde où l’on s’invente de savoureux surnoms, on élabore des langues secrètes, on s’insulte en langage esquimo et on rêve d’explorer le monde, quitte à se sauver par la fenêtre. Mais on imagine aussi d’effroyables machines à ratatiner les bébés. Car la fratrie est une jungle où l’on doit, pour exister, déjouer les pièges tendus par les aînés.
        Difficile, dans ces conditions, d’attirer l’attention du Crocodile, surtout qu’il vient d’emmener toute la famille dans un pays étranger et qu’il annonce tranquillement la venue d’un neuvième enfant…
        Avec cette histoire pleine de sensualité et d’humour, Dominique Louise Pélegrin réussit le pari fou de réveiller la part d’enfance enfouie en chacun de nous. Un roman d’une grande fraîcheur !



Éditions Gallimard
La physique des catastrophes
Marisha PESSL [4ème de Couv.]



        La vie de Blue n'a rien de banal. À cinq ans, la fillette perd sa mère dans un accident de la route. Elle passe son enfance et son adolescence en compagnie de son père, Gareth Van de Meer, intellectuel exubérant et excentrique, professeur d'histoire aussi brillant que radical dans sa vision critique de la société consumériste américaine. À la mort de la mère, le père et la fille partent sur les routes américaines, Gareth ayant choisi d'enseigner dans les innombrables universités de seconde zone qui parsèment le territoire. Ils passent trois mois ici, six mois là. Tous deux vivent une relation fusionnelle, multiplient les joutes oratoires, se lancent des citations savantes, refont l'histoire de la littérature ou de la physique quantique… L'année précédent son admission à Harvard, Blue sort pour la première fois du cocon familial. Elle découvre l'amitié, les premiers joints, les premières cuites. Surtout, elle fait la connaissance de Hannah Schneider, un professeur de cinéma qui ressemble à une femme fatale des années 1950. Hannah chaperonne le petit groupe, le surprend, le fascine… jusqu'au jour où elle disparaît sous les yeux de Blue, qui la retrouve quelques instants plus tard, pendue à un arbre. Lorsque Blue découvre les raisons de la mort de Hannah, ses liens avec son père vont s'en trouver profondément affectés.
        Un premier roman époustouflant par sa vivacité, son humour et son intelligence.


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