welcome chai dumè et merci de votre visite !
Dans les campagnes de France, il est courant de tuer le cochon au mois de février ; probablement parce qu’à ce moment-là la nature se repose et qu’il n’y a quasiment pas de travaux agricoles ; les hommes participent à leur manière à ses “ateliers” ; ce sont eux qui tuent le cochon, qui le saigne et même parfois le découpe ; je parle naturellement des cochons engraissés à la ferme dans un enclos au fond du potager et tués sur place ; ensuite les femmes prennent le relais et cuisinent, hachent, transforment et assaisonnent ; les jambons sont mis au sel, les pâtés de foie “bloblottent” dans le stérilisateur, les grattons fondent et croustillent ; le sang est récupéré pour le boudin, les bordelais y ajoutent du poireau ; c’est absolument délicieux et encore meilleur lorsque le boudin est stérilisé, puis dégusté froid avec un soupçon de moutarde ;
rien que d’y penser….
les cochons d’ici sont aussi élevés dans les campagnes environnantes ; ils sont rapatriés en ville pour aller s’exposer sur le marché de Yoff en car-boubou la plupart du temps ; ou alors sur le toit d’une camionnette ;
ensuite on le retrouve sur les étals d’un minuscule marché bien caché ; il n’est pas évident à trouver puisque peu de Sénégalais consomment du porc ; mais sa saveur….
à nous les rillettes, fromage de tête et autres cochonneries !
vous m’accompagnez ?
J’aime bien ça !