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Questions sur Le deuxième sexe

Publié le 19 février 2009 par Pralinerie @Pralinerie
Ces questions ne visent pas à la provocation ou pas toutes. Ce sont des réflexions de lectrice, des inquiétudes, des appels.
Se libérer par le travail, tel doit être le but de la femme. C'est là qu'elle trouvera son indépendance. Voilà qui m'inquiète. Ne dit-on pas, d'après Marx si je ne m'abuse, que le travail est l'esclavage de l'homme ? La femme pour se libérer de l'asservissement à l'homme doit-elle se rendre prisonnière d'un autre dieu ?
L'amour pour l'homme n'est pas un but en soi. Pour la femme il est dévorant et exclusif. Sans mariage, point de salut. Certes, voilà une idée qui a vécu et qui draine un bon nombre de préjugés, non ? Simone aurait-elle trop lu la littérature XIXe ? Qu'en pensez-vous ?

La maternité : A l'époque, la contraception, c'est pas trop ça et l'avortement est interdit. Que de changements depuis ! Mais tout de même, la maternité comme accomplissement, c'est un mythe, non ? C'est encore la femme qui trinque et qui se retrouve avec des responsabilités de folie sur les bras, non ? Alors, je veux bien, instinct maternel, amour de ces chers bambins... Moi, ça me parait quand même être un cadeau empoisonné. A Simone aussi visiblement, le bébé, c'est pas trop son trip. Et puis mettre au monde des enfants aujourd'hui ? Est-ce toujours un devoir genre perpétuation de l'espèce ? Un souhait égoïste, avoir SON bébé ? Ou comme de toute façon la surpopulation menace le globe, on n'est plus à un ou deux ? Bon j'arrête la provoc' Je suis juste pétrifiée par le courage des mères. Cela me passe complètement au dessus, j'ai vraiment l'impression que c'est un sacerdoce.
Livre scandaleux, le deuxième sexe a suscité dès sa sortie les tempêtes de la critique (masculine et/ou catholique). Mais finalement, ces stéréotypes féminins ont-ils disparus ? On voit des papa qui maternent, certes. Mais qui offrira une poupée ou une table à repasser à son fils voire une arme à sa fille. Notre éducations, nos jouets, nos façons de vivre et d'éduquer finalement, n'ancrent-elles pas les hommes et les femmes dans des rôles définis ? Et s'en sortir n'est-il pas aussi une révolution personnelle ? Quel parent accepte aujourd'hui simplement l'homosexualité d'un enfant ? J'en connais qui préféreraient voir ce dernier rentrer dans les ordres...
Aujourd'hui, ces débats sur l'égalité semblent stériles. Cosmo nous vante les mérites des taches partagées, liste les avantages de notre féminité... Opium du peuple ? ou réel progrès ?
Je vous rassure, je ne me sens pas opprimée. Mais les propos de certains amis me laissent rêveuse ou me scandalisent.
"-Je cherche une fille qui doit être comme ci, comme ça. Machinette n'est pas assez jolie. Elle est sympa, elle est pas bête. Mais vraiment, elle n'a pas assez de seins/est trop grande/trop petite... -Et toi, tu es parfait ? -Non, mais moi je suis un mec, c'est moins important le physique."
"-Bidule habite Perpignan, son mari bosse à Paris. C'est l'enfer mais ils n'ont pas trouvé de boulot dans la même région. -Elle peut aussi bien arrêter de travailler. C'est quand même pas obligatoire pour elle, il peut les faire vivre tous les deux."
... to be continued... hélas.

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