Par Bernard Vassor
Tout d'abord, déchiffrons ce plan daté de 1834. Nous voyons en bas la place Saint-Georges et la rue Laferrière qui avaient été ouvertes quelques années plus tôt. La rue Vatry, du nom d'un propriétaire, était en bas le premier nom de la rue Notre-Dame-de-Lorette prolongée plus haut par la rue Neuve-Saint-Georges. Sa dénomination définitive en rue Notre-Dame-de-Lorette, intervint par décison ministérielle du 10 avril 1835. Nous voyons en son milieu une rue Frochot en équerre, coupée par la rue Laval, conduisant à la barrière Montmartre, place Pigalle aujourd'hui. La partie basse avait été ouverte en 1830, un passage (ouvert en 1822) appartenant au sieur Bréda fut converti en deux rues en vertu d'une ordonnance royale du 21 avril 1830. Ces rue formant à leurs jonctions une place triangulaire,. Les condition imposées au sieur Bréda furent de livrer le sol à la Ville de Paris, de supporter les frais de pavage, d'éclairage et de ne pas élever au delà de seize mètres la hauteur des maisons dans la rue Neuve Bréda (Clauzel) qui débouchera rue des Martyrs, et qui n'aura que 9 mètres 75 de largeur, sa longueur est de 184 mètres. La partie basse de la rue fut dénommée rue Frochot, qui fut changée ensuite en rue Bréda. En remontant cette rue, nous avons à droite la rue de Navarin, ouverte en 1830 le 7 octobre par le propriétaire du sol; le sieur Ménard. Le nom assigné est un hommage à une victoire d'une escadre française le 20 octobre 1827, sur la flotte turco-gyptienne. La rue Laval (Victor Massé) est plus ancienne (1797) l'aqueduc de ceinture passait sous cette rue. Enfin, la rue Frochot fut accordé au propriétaire le sieur Brack, autorisé par la Ville après délibération du Conseil municipal, d'ouvrir depuis la rue Laval, jusqu'à la barrière Montmartre, une place demi-circulaire (la pace Pigalle) au devant de cette barrière. Cette partie de rue porta successivement les noms : rue Brack, rue de la Nouvelle-Athènes, rue Bréda puis rue Frochot.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble