Le 2 Décembre
Rencontre Club Lecture
Encre et Plumes
Un drôle d’air de beauté à la bibliothèque.
Les Dames d’Albret avec Jean Pierre passionné d’Haïkus vont s’essayer à la poésie japonaise pour illustrer l’exposition de photos d’Art d’Yvon Monet que nous avons installée pour la période de l’Avent du 2 au 22 décembre dans notre salle de lecture.
Les Haïkussont des petits poèmes d’origine japonaise comme le renku et le tanka qui comportent certaines règles de base.
Un haïku est très bref : 17 syllabes réparties en 5 pour le premier vers, 7 pour le second et 5 pour le troisième.
Les métaphores sont interdites, la description d'un instant de la réalité doit à elle seule provoquer l'émotion à l'aide de mots simples.
L' haïku comporte un kigo, qui est l'évocation d'une saison ou de la nature. Mais les Haïkus se sont souvent occidentalisés. Il raconte parfois un instantané pris sur le vif ou un souvenir.
Espérons qu’un courant d’air ou un souffle les inspirera. Un songe, un ange va t-il les aider à façonner de légers et jolis poèmes comme l’envolée de plumes pris dans l’objectif de l’appareil de notre artiste photographe.
Les mots se conjugueront avec le regard sur les tableaux accrochés aux cimaises de nos murs car nous allons afficher ces créations qui vont naître Mardi prochain dans nos locaux.
Les jeux d’ombre et de lumière autour des pennes, barbes, barbules, duvet jusqu’à la camale ou tuyau que l’on trempait dans l’encrier pour écrire avant le stylo et l’ordinateur s’éclaireront encore plus avec ses nouvelles lettres poétiques.Vous êtes tous conviés pour vous essayer à cet atelier d’écriture nipponne à 14h pour laisser des empreintes en pointillées.........
Amusez-vous à composer sur le thème
sans façon et sans complexe comme moi.
Légendes indiennes
Aux temps anciens, les animaux parlaient aux humains. Une vieille grand-mère indienne entretenait de bonnes relations avec Iktomi, une araignée qui avait construit sa toile en haut de son tipi, les enfants ne devaient pas abîmer la maison de l’araignée.
Iktomi dut partir et remercia la vieille indienne pour avoir protégé sa demeure en lui offrant un capteur de mauvais rêves composé de sa toile et de plumes, symbole des oiseaux qui lient le monde des hommes et le monde des esprits.
On installait ces pièges pour danser dans le vent, comme ce capteur marinles rayons du soleil brûlent alors les cauchemars et les plumes ramènent des rêves doux et légers.